PDV Dorcel
— Eh, Mbenda, et si on postulait…comme ça, si on est pris, on pourrait tester nos sentiments de la manière la plus palpable possible. Et peut-être, découvrirons-nous enfin, ce que nous ressentons ! Me chuchota Naarah, m’interrompant dans ma pensée, alors qu’elle ne se rendait même pas compte que j’avais déjà cette hypothèse en tête.
— Tu m’enlèves les mots de la bouche. C’est exactement ce que je pensais ! Répondis-je agréablement surpris par ces propos.— D’accord mais…on en parle plus tard, il est l’heure de rentrer en classe. Dit-elle en entendant la sonnerie retentir.
Elle s’avança alors que moi, je restais bloquer sur ces paroles qui me sonnaient telles des brises romantiques. En me proposant de l’accompagner à ce camp, elle utilisa des termes perturbants, qui ne me laissaient pas indifférent ; « ce que nous ressentons » avait-t-elle dit. Oui, moi aussi, je veux savoir ce qui m’attire autant chez toi.
— Pourquoi tu restes planté là, tu viens ou bien ? M'adressa-t-elle faisant un quart de tour sur elle-même.
— Et pourquoi, me fixes-tu comme ça? Renchérit-elle, l’air maintenant gêné par la tête que je tirais.
Je finis alors par m’avancer afin d’être à son niveau et de continuer à marcher. Et c’est alors qu’une sorte de pic émotionnel me poussa à lui murmurer…
— Pourquoi je te fixe…eh bien, je pensais à toi, à nous. Lui chuchotais-je, arrachant un frisson provenant de sa nuque à la merci de mon souffle.
Maintenant, épris d’une certaine honte, on finissait notre bout de chemin vers la classe en silence. On s’évita comme ça pendant toute la journée.
PDV Naarah
À force de l’éviter, j’en avais oublié qu’on devait parler des pré-sélections. Malheureusement, je ne le retrouvais plus. Je décidais donc, de rentrer et l’écrire par message pour la suite. C’est là que j’ai croisé Lithina et que j’ai commencé à lui parler.
Lithina, c’est cette fille de la classe voisine et qui pourtant est devenu mon amie assez rapidement. Elle était en Tle D donc spécialisée en biologie, on avait environ la même taille, autour de 1m68, avec la même passion pour la lecture. Elle était de teint légèrement foncé, avec une taille fine, vertueuse, assez intelligente et avec pour particularité d’avoir des lunettes au lieu de lentilles super optique. En effet, la médecine eu beaucoup avancer à notre époque et presque plus personne ne portait de lunettes ; ce qui pourtant, la rendait plus charmante.
— Naarah, je peux te demander quelque chose ?
— Si c’est dans mes cordes, oui…
— Tu sors avec Mbenda ? Interrogea-t-elle sérieusement alors que je m’arrêtais nette, réellement surprise par la question dont je ne trouvais étrangement pas de réponse immédiate.
— Hum, en faites, je l’ai vu te chuchoter quelque chose pendant la pause d’aujourd’hui et vu la tête que tu faisais, on aurait dit sa copine. D’ailleurs, il faudra être plus discret prochainement hein. Ajoute-t-elle mélangeant dérision et sérieux, ce qui a pour effet immédiat de détendre l’atmosphère.
— T’as toujours les mots Lithina ! Souriais-je inconsciemment.
— Et s’agissant de nous…je veux dire de Mbenda, on n’est pas ensemble t’inquiètes. Répondis-je finalement.
— En tout cas, pour une fille qui n’est pas en couple, tu sembles vachement amoureuse !
— Et qu’est ce qui te fait dire ça ? Lui posais-je intrigué.
— Tu as vu le temps que tu as mise pour me répondre. On dirait que tu réfléchissais à ta vie, carrément et avec la tête que tu faisais.
Je ne pouvais le nier, ma réponse tardive était un signe de plus, me faisant réaliser à quel point cette question me prenait l’esprit. On continua ainsi jusqu’à ce que nos chemins se séparèrent et que plus tard, je tombais encore sur cette personne qui occupait notre sujet de conversation. Comme le dit le proverbe, « quand on parle du loup, on finit par apercevoir sa queue ». Et de cette façon, on pourrait parler de vive voix.
— Comme on se retrouve, le hasard peut-être !? Souriais-je mystérieusement.
— Non, je ne crois pas. Je me suis dis que tu passais toujours par ici quand tu rentrais, j’ai alors conclu que je pouvais t’attendre voir. Dit-il sèchement, brisant mon air dramatique.
— Bref, on a un dossier à faire si je ne m’abuse ? Avançais-je pour changer de sujet.
— Bien sûr, on peut s’arrêter dans un café et en discuter posément.
On se rendit dans l’établissement le plus proche et s’assirent face à face. Je me proposais alors de débriefer sur la situation. Entamant un long discours.— Comme nous le savons, le love or die est le camp le plus prisé et donc le plus sélectif. C’est bien beau de vouloir participer mais faudrait-il y arriver ? Tout d’abord, pour un souci d’équité, on se présente en couple nominatif où on incarne une catégorie. Ce qui fait qu’à la fin, on a au moins 1 couple dans chaque catégorie. Du coup, pour en être un, il faut obtenir les meilleurs résultats à l’examen de sélection dans au moins une catégorie. Mais, sachant que tout couple d’élèves de n’importe quel lycée peut participer, il faut être parfait et s’attendre à disputer sa place avec ses ex-éco. En plus, la moyenne au BAC influence aussi les choix finaux. C’est pour ça que le choix de son partenaire est essentiel, au risque de se voir pénaliser par celui-ci. Et puis, il y a 09 catégories de couples à poursuivre dont…euh…
— Les amis inséparables, le couple scolaire, les parfaits inconnus contextuels, les parfaits inconnus situationnels, les otakus, le couple d’intellectuel, le couple populaire, les opposés et les similaires.
— Oui, merci ! Chaque couple doit passer un examen par catégorie et attendre le verdict de l’IA et des jurés. Heureusement, le coût de l’inscription et la limite de sélection réduisent un temps soit peu le nombres d’adversaires.
— En effet, on ne peut postuler que pour deux camps spécifiques. Et la plupart des terminales préfèrent mettre leurs chances où il y aura plus de réussite
— Et ça me console aussi un peu, parce que si on perd notre cartouche ici, on aura encore une chance de faire un autre camp.
Et la discussion s’éternisa comme ça jusqu’au moment où ont dû se séparer. Après, deux semaines de batailles intenses afin de pouvoir s’inscrire à temps et passer les examens. Une surprise nous attendait en cours de délibération. D'après l'intelligence artificielle. Une condition d’exception aurait été remplie !!!
To be continued...
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MOURIR OU AIMER: Le destin des âmes sœurs
Roman pour AdolescentsIl s'agit de la suite et de la fin de ma 1er œuvre, MOURIR OU AIMER: C'est quoi vivre d'amour?... Maintenant réincarnés, suivez l'histoire des nouveaux Naarah et Mbenda, qui malgré une fin tragique dans leur vie antérieure, se rencontreront encore...