" Nous ne connaissons pas notre avenir prochain mais, ce sont bien nos décisions d’aujourd’hui qui font notre lendemain. "
Naarah Millenia
PDV Dorcel
*cher/chère élève en classe de terminale, les inscriptions au camp spécial pour la 28ème édition de l’aventure de fin du secondaire sur Munera, sont désormais ouvertes dans vos différentes institutions. Le Love Or Die, ouvrira bientôt ses portes !
Aurez-vous la chance d’être sélectionner parmi de nombreux candidats et de vivre des sensations inédites…épreuves hors-normes, dilemmes déchirants, cœurs brisés ou réparés. Le programme le plus regarder de cette moitié de fin d’année à la pointe de la technologie…*
En fait, ces derniers temps furent assez mouvementés pour que j’eu oublié l’un des évènements les plus attendues de l’année, en particulier pour nous, les terminales.
— Avec le déménagement et tout, je ne m’étais pas rendu compte de la proximité de cet évènement. Disais-je en réflexion.
— Moi aussi, pourtant, c’est mon émission préférée ! Répondit-elle alors qu’elle regardait le ciel comme se remémorant de quelque chose.
— Oups, il se fait déjà tard, il ne faudrait pas que je rate mon portail. Affirmais-je en partant en trombe.
Le lendemain, c’était lundi, il me fallait aller en cours. Je m’expliquerais avec Nynnel et Ondjock, j’essaierais. Seulement, à mon arrivé, un module étrange et n’appartenant pas à l’école, accompagnait la conseillère d’orientation. Pourtant, il n’y avait pas de séance avec ce professeur à ce que je sache.
— Bonjour, j’attendais que tout le monde soit là pour commencer, je sais que nous n’avons pas cours aujourd’hui mais, la période d’inscription aux camps spéciaux arrivant, je voulais vous rappeler un peu leur historique et importance. Expliqua la dame, en s’écartant et actionnant le module qui commença son monologue.
Une étude menée il y a de cela deux siècles prévenait sur une prochaine baisse de natalité entrainée par la venue notamment des androïdes domestiques et des nouvelles conditions de vie des terriens en général. Pour pallier à ça, le gouvernement Munerien décida d’attaquer le mal à sa source ou comme le disait cet ancien proverbe « arracher le problème à sa racine ». Ainsi, il fallait empêcher les citoyens de développer une aversion pour la procréation en boostant leur attention sur les humains plutôt que sur des machines. Les jeunes furent tout désigner ! la fougue, la puberté et donc la naissance de sensations charnelles seraient le ciment pour pousser les hommes à se tourner vers ces congénères. Or, il faudrait que ce soit éducatif, adapter à un âge optimal et non-dépravant. C’est comme cela que sont nés les camps de préparation à la vie maritale ! Ils sont destinés aux terminales fraichement diplômés (encourageant les études) qui se retrouveraient dans des situations identiques à celle d’un mariage dans le but de les encourager eux-mêmes à fonder leurs foyers ensuite. Et depuis la création de ce système au 26ème siècle, 86% des participants au programme seraient marier !
Car, dans la plupart des cas, on plonge deux jeunes bacheliers alors âgés entre 16-20 ans dans un appartement, les poussant à expérimenter la vie d’un couple amoureux. Une situation qui plairait à la plupart des ados, sachant, que cette expérience est en plus notée et pèse énormément dans leurs CV.
Les camps évoluèrent alors en fonction du temps, attisant le taux de réussite des participants.Le plus célèbre d’entre eux étant intitulé, le love or die ! Et ce n’était pas uniquement le fait qu’elle soit réaliser dans un cadre idyllique et spacieux chaque année, ni qu’elle soit en partie diffusée sur les écrans faisant d’elle une vraie télé-réalité, mais plutôt les technologies qui y étaient fournis. Contrairement au schéma classique, où on insérait deux ados dans un appartement, ici, c’est un ensemble de participants qui se confrontaient à des épreuves testant et fortifiants leurs sentiments. Car, justement, ce qui fait tout le piment de cette émission est que les participants recevaient un pouvoir aléatoire artificiellement conçus par la technologie. C’était cela qui rendait ce camp exceptionnel.
— Tu peux te retirer...Maintenant, étant l’heure de la pause, je vais vous quittez et vous laissez y réfléchir. Mais, n’oubliez pas que même si, vous ne vous inscrivez à aucun camp spécifique, il vous en sera attribué un de manière obligatoire. Termina notre conseillère en sortant avec son module, alors que les élèves se rendaient en dehors de la classe.
On réfléchissait tous à ce qu’on allait faire. C’est une activité qui sonnait la fin du secondaire et étant petits, on y rêvait tous, mais maintenant, que c’est arrivé, on dirait que s’est bien trop tôt. Que ce soit un camp spécial ou classique, l’expérience était très saisissante. Et de ce que j’avais regroupé ; Towa, Dacmedeu, Ondjock, Eboule, Aubin, Nynnel, Emo, Nanda, Zebaze, Sopkou, Nyenti, Etame, Freh, Nteukap, Lithina et Dikongue, seraient ceux qui postuleraient pour le Love Or Die. Et me concernant, j’avais une autre idée en tête.
— Eh, Mbenda, et si on postulait…comme ça, si on est pris, on pourrait tester nos sentiments de la manière la plus palpable possible. Et peut-être, découvrirons-nous enfin, ce que nous ressentons ! Me chuchota Naarah, m’interrompant dans ma pensée, alors qu’elle ne se rendait même pas compte que j’avais déjà cette hypothèse en tête.
To be continued...
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MOURIR OU AIMER: Le destin des âmes sœurs
Genç KurguIl s'agit de la suite et de la fin de ma 1er œuvre, MOURIR OU AIMER: C'est quoi vivre d'amour?... Maintenant réincarnés, suivez l'histoire des nouveaux Naarah et Mbenda, qui malgré une fin tragique dans leur vie antérieure, se rencontreront encore...