Des volontaires ?

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  – Pour faire court, je suis venue vous voir car, je voudrais donner mon cœur à Évolette Suarez Dias.

           En même temps qu'Amaine se retourna aussitôt à l'entente d'une telle information, en même temps le sang de la mairesse ne fit qu'un tour. Ses sourcils se froncent. Son cœur se dilate.

       Amaine se retire malgré elle, doucement. Jusqu'à la cuisine, la Haye sur les lèvres de le raconter aux autres servantes.

          – Que...que ... Je ne comprends pas, qu'est-ce que ça veut dire madame Liza ? Tâtonne Leonor. Presque transpirante.

           – Eh bien je... Je connais la situation d'Évolette. Gardienne moi même de plusieurs enfants à l'orphelinat, une telle décision a sûrement l'air ironique de ma part.

        – Effectivement ! C'est absurde ! Madame Liza, je ne comprends pas..

        – Écoutez, madame la mairesse. Vous êtes moi connaissons la véritable histoire, ce qu'il s'est passé il y a 20 ans. C'est Rosa qui m'a tout raconté concernant le pacte entre monsieur Norberto et elle, qui consistait à ce que personne ne sache d'où vient Anjos. J'étais là, lorsque les parents de Sergio Martinez sont venus pour adopter Anjos, et l'ont emmené au Kenya.  J'ai affectionné ces deux enfants comme s'ils étaient les miens ! J'ai tout fait pour toujours garder un œil sur la famille Martinez, dans l'unique but d'avoir des nouvelles d'Anjos. Et c'est comme ça que lorsque vous êtes venu me voir pour chercher des informations sur lui, j'ai pu vous en donner.

             – ***

             – Quant à Évolette, je l'ai vue grandir dans cette ville ! De mes yeux. À chaque fois qu'elle chutait de sa maladie, j'en avais le cœur serré à un point que Dieu seul sait. L'histoire originale de ces deux enfants, je ne l'oublierai jamais, tellement elle m'a touché. Pas vous, madame la mairesse ?

               Leonor baisse honteusement le regard. Des larmes sortiront de ses yeux dans une seconde de plus. D'un côté, elle s'étonne d'écouter Liza parler de l'histoire d'Anjos et Évolette comme un conte où il n'y avait rien eu de mal, de grave, de criminel. Comme si elle le pardonnait. D'un autre coté, elle ressasse ses peines. 

              - Vous savez, madame la mairesse ? Lorsque j'ai entendu l'annonce de monsieur Norberto  au journal télévisé, concernant les 2 ans de richesse comme récompense pour celui qui offrira un cœur à Evolette, , j'en ai perdu les sens. 

             - Comme tout le monde...

            - Oui. J'ai mis certes une semaine pour y réfléchir mais, aujourd'hui, ma décision est prise et je compte remettre l'orphelinat à une autre propriétaire. Je l'ai déjà mentionné dans mon testament. Et humblement, je suis venu vous faire cette requette. Je sais que ce n'est pas facile. Je vois plus de 25 enfants grandir chaque jours à Liza Amorim, et d'autres se faire adopter chaque semaines. Mon coeur est en parfaite santé et je suis du groupe A+ . la question était évidente. Pourquoi est-ce-que je ne donnerais pas mon coeur à ma chère, NOTRE chère et tendre evolette ? La réponse aussi était évidente. 

            - Non, s'il-vous-plait, écoutez moi. C'est beaucoup plus délicat que ce que vous croyez...

            - Je le sais ! Je sais très bien que les 20 ans de richesse sont un gros mensonge !

           - ***

           - Mais je veux quand meme donner ma vie à Evolette ! Et puis, éviter à Anjos de subir ce qu'il ne mérite pas ! Pensez donc à ça aussi, madame Leonor. Je sais que vous l'avez fait venir à Lisbonne pour qu'il porte secours. Mais il n'en sait encore rien, pas vrai ?

Lisbonne pour le coeur d'Évolette ✨Où les histoires vivent. Découvrez maintenant