𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟐𝟏

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𓂀

Je sortis du palais, ma mère a mes côtés. Puis nous commençâmes à avancer tous les deux, avec les gardes nous suivant à la trace, jusqu'au carrosse royal.

Ça faisait un bout de temps que je n'avais pas poser les pieds en ville...

J'oublie toujours qu'elle est plutôt éloignée du palais

Des gardes nous aidâmes à monter, puis montaient à leurs tours.

-Accrochez vous bien ! Nous avertit le chauffeur.

-Tiens moi la main maman. Murmurais-je à ma mère sans la regarder, en lui tendant ma main droite.

Il n'y a plus que nous deux désormais, je ne veux pas qui lui arrive malheur.

Je re déposais mon regard sur elle, et vis qu'elle me souriait bêtement.

-Quoi encore ? La questionnais-je en levant les yeux au ciel

-Rien du tout... rétorqua-t-elle d'un air vicieux. Ça faisait longtemps que tu n'avais pas pris la main à ta mère c'est tout. Continua-t-elle en me souriant

-T'y habitues pas.

Notre vie, juste tout les deux, était calme et paisible.

Il manquerait plus qu'Amon nous rejoigne, et on se réveillerait tous les jours avec le sourire.

Je n'ai plus souris de bonheur depuis un long moment déjà...

Je ne peux pas dire que je n'aime pas mon père, mais il nous empêchait à chaque fois d'avoir, ne serait-ce qu'un petit havre de paix.

-On est arrivé monsieur ! Nous prévint le chauffeur.

-Parfait.

Les soldats descendîmes d'abord, puis ils nous firent descendre, en nous tenant les mains.

D'où nous étions, je pouvais déjà apercevoir l'estrade, positionner derrière un rideau.

-Vas-y Akhmenrah ! M'encouragea ma mère, en me faisant un petit clin d'œil

-Très bien... veillez bien sur elle hein ? Ordonnais-je à tous les gardes qui nous avaient accompagné

-Bien sûr sa majesté Akhmenrah !

-Je te fais confiance Angus. M'adressais-je à mon garde le plus proche, mais aussi mon seul ami.

-Compte sur moi chef ! Me répondit-il en esquissant un signe de sergent

Je vais juste prononcer un discours, ce n'est pas comme si il lui arrivera quoi que ce soit pendant mon absence. Mais je veux simplement être prudent, et l'a mettre bien en sécurité.

Je montais les marches de l'estrade, et en y pénétrant complètement, je pouvais apercevoir deux esclaves qui s'occupaient du lever de rideau.

Je fis un signe de la tête à l'un, alors il le fit à l'autre pour qu'ils puissent relever le rideau au même moment.

Une fois le rideau complètement ouvert, j'avais une vue d'ensemble sur toute la population qui se dressait juste devant moi.

𝐋𝐀 𝐏𝐄𝐑𝐋𝐄 𝐃𝐔 𝐑𝐎𝐈 𝐃'𝐄𝐆𝐘𝐏𝐓𝐄 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant