Qu'ai-je fait au ciel pour souffrir ainsi ?
C'est ce que Méloé aimerait bien savoir. La jeune femme avait organisé des vacances avec sa meilleure amie et colocataire à Londres pour la faire enfin sortir de leur appartement parisien.
Mais leurs vacan...
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🎶30 seconds to mars – Love is madness 🎶
PDV Méloé Je remonte dans ma chambre, seulement, je remarque assez vite que mes affaires ne sont plus là. Je ne comprends pas, je panique légèrement, je fonce aussi rapidement que je peux dans le bureau d’Odin avec ma canne pour avoir une explication :
— Où sont mes affaires ?! — … Je vais te montrer.
Je le suis dans ses appartements, ça ne sent pas bon. Ma jambe me tire, je suis resté trop longtemps debout. Je le vois ouvrir son dressing immense pour découvrir qu’effectivement toutes mes affaires sont ici :
— Pourquoi mes affaires sont ici ? — Tu ne te doutes pas de la réponse trésor, susurre-t-il. — Non, non, on n'a pas parlé de ça ! — Nous sommes mariés, trésor, il est normal que tes affaires soient ici. — Je ne dormirai pas ici ! Ce n'était pas prévu ça !, bafouillais-je. — Et pourtant, tes affaires sont là. Freya a repris sa chambre initiale, même si cette nuit, elle dort avec Mary pour ne pas nous déranger. — Déranger ?
Je suis sous le choc, je m’assois sur le banc dans le dressing. Il prend appui sur la console dans son dos et je le vois retirer ses bagues, toutes ses bagues qui ornent ses doigts sauf son alliance, je serre les cuisses comme un réflexe.
— Que fais-tu ? — Je ne souhaite pas voir ta peau se marquer au fer. Pas cette fois, annonce-t-il. — De quoi tu parles ? On s’était mis d’accord sur le fait qu’on ne le consommerait pas. Je refuse. — Je ne te forcerais pas, mais inutile de mentir. — Mentir ? — Tes pupilles me disent que tu en as aussi envie. À ta façon de te mordre la lèvre, de serrer les cuisses. — Tu as tes putes pour ça, ne me fais pas croire que tu vas être fidèle !! — Je le serai… Je vais honorer ma femme cette nuit et toutes les autres, déclare-t-il. — Pourquoi ? — Pourquoi j’irai voir ailleurs alors que j’ai une épouse à la maison ? Ma femme. Pour ta première fois. — … Je ne suis pas vierge Odin ! — Ne pense pas à ton incapable d’ex. Je te parle de frisson, d’orgasme… tout ce qui était passé avant n’existe plus dans nos draps. Il n’y a que moi. Il n’y aura plus que moi.
Je frissonne à ces mots. Il a terminé. Il avance vers moi. Il s’agenouille devant moi, sa main caresse la mienne, il la prend. Il embrasse mes alliances. Je suffoque.
— Tu n’es pas elle. Elle n’a pas pris mon nom quand on s’est marié. Un mariage qui avait été seulement officialisé à la mairie, toi, tu as les deux. Tu es officiellement et irrémédiablement Mme Mickaelson, fanfaronne Odin. — Vous n’avez pas fait de cérémonie ? — Non. On a uniquement signé des papiers dans le bureau du maire après qu’on a appris sa grossesse. Il n’y avait pas d’amour. — Nous non plus. N’essaie pas de me faire croire le contraire, lançais-je — Je n’éprouve pas l’envie de te tuer, j’éprouve du désir pour toi. — Ce n’est que du sexe pour toi. — Pas ce soir… je suis un mari qui va honorer sa femme dans leur drap. Le plus tendrement possible, dévoile-t-il — Toi ? Tendre ? — Je peux l’être quand j’en ai envie. Et ce soir, j'en ai très envie, trésor.
