Qu'ai-je fait au ciel pour souffrir ainsi ?
C'est ce que Méloé aimerait bien savoir. La jeune femme avait organisé des vacances avec sa meilleure amie et colocataire à Londres pour la faire enfin sortir de leur appartement parisien.
Mais leurs vacan...
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🎶2WEI – Crazy🎶
Point de vue d'Odin J’ai emporté son corps meurtri avec moi. Elle a une bosse à la tête en plus de tout le reste. Je sens que je vais finalement tuer quelqu’un ou plusieurs de mes hommes, surtout si le médecin confirme mes craintes. Je pourrais être pendu à cause de notre serment : On ne touche pas au innocent. Elle indiquait la vérité.
On monte en voiture par l’accès au parking. On va directement chez moi, dans mon domaine, mon manoir dans lequel mon médecin nous attend à l’entrée. Je l’installe dans une chambre avec le médecin. Robin a fait enfermer mes hommes. J’ai demandé qu’elle soit secouée, effrayée, pas tabassée ainsi ni violée ! Je n’ai jamais voulu que son genou soit explosé ! J’ai la rage, je fais les cent pas.
Après plus d’une heure, le médecin sort. Vu sa tête, je sens que je ne vais pas aimer ce qu’il va me dire.
— Soyez direct, Stephen. — Elle a des hématomes au ventre, aux cuisses et aux bras. Son dos et ses jambes ont des lacérations, commence mon médecin de confiance. — Le fouet. Bordel ! — Son genou est en mauvais état. Il faudrait que vous l’emmeniez à ma clinique, aujourd’hui de préférence, afin de lui faire une radio et de la plâtrer. — Un plâtre ? — Vu l’état actuel de sa jambe, il faudra l’immobiliser. Je ne peux rien dire de plus sans la radio. — Très bien, elle repart avec vous immédiatement. Robin restera à vos côtés, répliqué-je. — Comme tu veux mon garçon. — Stephen ? Est-ce qu’elle a été violée ? — Non. — … — Je te l’assure, mademoiselle a ses menstruations. J’ai vérifié, ni devant, ni derrière. Tu es arrivé à temps d’après ce que tu m’as dit. — … Je veux que ce soient uniquement des femmes qui restent auprès d’elle. Son réveil ne sera pas agréable, ordonné-je de plus.
Stephen hoche la tête, il est d’accord avec moi. Il va à la clinique avec Robin et ma demoiselle, en détresse à cause de moi. Ma gouvernante avance vers moi.
— Qu’est-ce qui se passe ici ? — Désolé pour le remue-ménage, Mary. — Avec toi, je ne m’étonne de rien. Tu as besoin de quelque chose ? — Prépare une chambre pour notre invitée, lui demandé-je. — Une vraie invitée ? — Mary… Pas de question aujourd’hui, je t’en prie, je ne suis pas agréable. — Tu sais que je les poserai quand même. — Je sais, seulement pas aujourd’hui, je suis d'une humeur massacrante, ajouté-je. — Je vais te faire du thé, ça va te détendre un peu mon grand.
Je lui embrasse le front. Une des rares femmes que je tolère dans ma vie.
— Dois-je la mettre à l’étage des invités ou plus haut ? — Invitée pour le moment. Je préfère qu’elle reste loin des filles. — Je sens que l’ambiance va être mouvementée, rajoute-t-elle. — Elle va même être explosive, je dirai.
Je me rends à la clinique privée le lendemain. L’hôtesse d’accueil me fait du charme comme à chaque fois, il faut dire que je l’ai déjà baisé entre deux passages. J’ai un étage personnel, j’ai payé cette clinique privée où les femmes et les enfants viennent ici pour maltraitance. Une chose que je ne supporte pas. Quand elles viennent ici, mes hommes rendent ensuite visite à leurs maris et pères pour qu’ils ressentent la même peur et douleur qu’ils leur ont infligé.
