Le bazar de River

Accident de potion

Un accident de potion et voilà tous les huitième années connectés deux par deux!
Et parler à quelqu'un dans l'anonymat peut parfois mener à des confessions et conversations intéressantes...

Inspiré de "M'as-tu menti?" (cf. listes de lecture)

Par Hermione!

Histoire jamais terminée, seul le premier chapitre (Accident de potion) et le début du deuxième (Jour 1) ont été écrits

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Je passe la main dans mes cheveux noirs en bataille, incommodé par la température de la classe. Un feu de bois par chaudron et un chaudron par élève, additionné à la chaleur générée par les corps qui s'agitent, cela crée vite une ambiance étouffante. Les chuchotements des élèves qui discutent épaississent encore plus l'atmosphère tandis que nous essayons chacun de nous appliquer à créer une potion d'éveil de l'esprit.

Mes cheveux collent à mon front et quelques-uns se prennent dans mes lunettes. Je grogne, vaincu, et me reconcentre sur mon chaudron. Il me faut maintenant simplement ajouter deux queues de salamandre puis délicatement tourner trois fois dans le sens inverse des aiguilles d'une montre et...

BOUM!

Je sursaute en même temps que tous les élèves tandis qu'une épaisse fumée jaune-gris envahit la pièce et se faufile dans mes poumons. Le brouhaha s'élève quand tout le monde se met à paniquer. Nous nous mettons tous à tousser, la gorge endolorie par la senteur piquante de la fumée.

Soudain, une main me tire hors de la salle enfumée mais, avant que je n'ai pu voir à qui elle appartient, l'inconnu·e s'est déjà volatilisé. Tous les élèves présents sont envoyés à l'infirmerie - nous sommes tous les huitième années.

Après deux heures à attendre, entrecoupées seulement par quelques examens de Mrs Pomphresh, le Professeur McGonagall entre et claque dans ses mains pour attirer notre attention.

Le silence se fait et notre directrice prend la parole.

-Nous avons examiné les effets de la potion. Il semblerait que dès demain et jusqu'à dans cinq jours, vos esprits sont connectés deux par deux.

Elle continue en donnant quelques instructions que je n'entend pas. Mes oreilles sifflent et mon regard fixe le vide. Soudainement, tout est trop pour moi. Je me recroqueville au sol, les mains sur les oreilles et les yeux fermés très forts, tentant d'ériger une barrière entre moi et le monde extérieur. Je me suis placé dans un coin et un pan de rideau me cache à la vue des autres.

Je reste ainsi longtemps, bien longtemps après que les autres soient partis et que Madame Pomphresh soit allée se coucher. Je reste là si longtemps que je fini vraisemblablement par m'endormir, étant donné qu'un grommellement me réveille en sursaut le lendemain matin.

Mon dos...

Qui est-tu? s'exclame une voix dans ma tête.

Et toi? je réplique.

Un silence.