𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟒 : 𝑷𝒓𝒐𝒇𝒆𝒔𝒔𝒆𝒖𝒓 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒖𝒍𝒊𝒆𝒓

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“𝑳𝒆𝒔 𝒈𝒆𝒏𝒔 𝒔𝒐𝒏𝒕 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒍𝒊𝒗𝒓𝒆𝒔…𝑳𝒆𝒔 𝒖𝒏𝒔 𝒕𝒓𝒐𝒎𝒑𝒆𝒏𝒕 𝒑𝒂𝒓 𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒄𝒐𝒖𝒗𝒆𝒓𝒕𝒖𝒓𝒆,𝒍𝒆𝒔 𝒂𝒖𝒕𝒓𝒆𝒔 𝒔𝒖𝒓𝒑𝒓𝒆𝒏𝒏𝒆𝒏𝒕 𝒑𝒂𝒓 𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒆𝒏𝒖” -𝒕𝒓𝒐𝒖𝒗é 𝒔𝒖𝒓 𝒑𝒊𝒏𝒕𝒆𝒓𝒆𝒔𝒕



















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Elly


21 octobre


“Il fallait que j’aide une demoiselle en détresse”

Comment ça ? Qu’est ce que ça veut dire ? Comment peut-il être au courant d’une chose pareille ? Je sens mon cœur bourdonner dans mes tempes.

Je feins l’ignorance, mais je sais très bien qui lui a raconté tout cela. Et la mine coupable d’Owen dès que je lui lance un regard voulant dire “tu m’expliques ?”, me prouve mon hypothèse.

Mais ce qui occupe mes pensées pour l’instant, c’est cette voix. Elle me dit quelque chose… J’ai l’impression de l'avoir déjà entendu quelque part. Non, je dois me faire des films.

J’essaie de me faire toute petite, et Emilio je crois, ainsi que les filles regardent Allan comme si c’était un extra-terrestre. D’ailleurs, je sens son regard sur moi, et ça me stresse. Je sens mon cœur accélérer, et mes joues rougir légèrement. Je tente tout de même de lui jeter un coup d’œil, et mon cœur fait un bon dans ma poitrine, dès que je pose mes yeux sur lui. Il me regarde tellement intensément. Comme s'il voulait me dévorer toute crue !

Je déplace alors très vite mon regard à côté de lui, et je remarque Owen tentant désespérément de lui parler, mais lui semble pas le moins du monde intéressé par ce qu’il raconte. Quand Owen s’en rend finalement compte, il cherche l’objet de la distraction de son ami, et tombe sur mon visage. Il fronce les sourcils, et réagit d’une manière qu’il m’est impossible de savoir ce qu’il se passe dans sa tête.

Maintenant c’est au tour d’Emilio de m’observer. Ce n’est pas possible, j’ai horreur de ça. Je vois ses yeux si clairs, presque gris, renforcés par son teint mate, me regarder pendant de longues secondes, en fronçant ses sourcils broussailleux. Je sens déjà mes joues devenir encore plus rouge qu’elles ne l’étaient déjà. On dirait qu’il m’examine. Ensuite, il se tourne vers Allan et lui offre un sourire en coin, en secouant ses boucles noires lui retombant sur le front. Il semble jubiler de ce qu’il voit. Et moi je ne comprends pas pourquoi.

        - J’ai comme l’impression qu’on est de trop, vous n’êtes pas d’accord ? s’adresse-t-il à tout le monde, excepté Allan et moi.

Je vois immédiatement une étincelle s’allumer dans les yeux de Delia. Oh non pas elle non plus s’il vous plaît !

        - On dirait bien oui. On devrait peut-être les laisser discuter de ces cours particuliers en privé. Leur lance-t-elle sur un ton malicieux.

Pourquoi est-ce que j’ai l’impression d’être là seule pas au courant de ces fameux cours ? Et comment ça discuté en privé ? C’est lui la personne dont m’avait parlé Owen ? Non ! Je refuse. Je lui avais dit que je n’étais pas d’accord pourtant ! Je ne suis pas prête à parler avec un inconnu toute seule. Et puis je ne veux même pas de ces cours particuliers. D’ailleurs je ne veux pas juger l’apparence physique, mais il n’a pas la tête à écouter en cours de droit. J’ai plus l’impression que c’est tout le contraire, et qu’il s’en fiche royalement.

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