Un Amour de Mafieux

Chapitre 27

TW : ce chapitre comporte des scènes violentes, un langage explicite et grossier.
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PDV Tyler

Cela fait plus d'une semaine que Kai s'est fait opéré après que Liam lui ait tiré dessus. Son état est stable, la balle a été retirée, il respire correctement, alors dites-moi pourquoi il ne s'est toujours pas réveillé ?

Les médecins n'arrêtent pas de me dire que ce n'est qu'une question de jours mais en rien je n'y crois. Bien que nous soyons en froid depuis quelques temps, je connais tout de lui et il connait tout de moi.

Je me tiens donc devant la porte de sa chambre, à la suite d'une énième consultation avec ses docteurs.

Je tente de garder mon calme, mais plus les jours passent, plus une envie folle de buter ces médecins imaginaires m'assaille. J'ai horreur que l'on me prenne pour un con et là c'est exactement ce qu'il se passe lorsqu'ils me disent que Kai devrait se réveiller d'ici quelques jours.

A ce moment-même, deux femmes arrivent dans le couloir. L'une est brune portant une robe très courte en léopard et l'autre une longue crinière rousse avec un jean évasé et un débardeur beige. Mary et... Laura.

Tuez-moi putain, j'ai horreur de cette pute et de ses lèvres botoxées.

Lorsqu'elles arrivent à ma hauteur, la brune à la longue tresse tel Lara Croft, me relooke de haut en bas, avec un sourire ravageur partageant ainsi toutes ses pensées salaces au grand jour. Ses lèvres parsemées d'un rouge à lèvre rose fuchsia se font littéralement bouffées par sa propre langue tellement elle les lèche.

Ecœurant.

— Alors Ty', il y a du nouveau ? demande Mary.

Ma mâchoire se contracte face à la colère qui ne demande qu'à s'échapper de mon cœur. Je hoche négativement la tête, ce qui fait soupirer de désespoir la jolie rousse.

Le visage de l'autre femme se tord, pour ainsi, laisser des cris de terreur sortir de sa bouche.

— Mon pauvre chouuuu ! Comment je vais vivre si mon Kaiounet d'amour meurt ??

Elle se laisse maladroitement tomber au sol, pose ses faux ongles sur sa tête, puis continue à gueuler :

— Comment mon vagin pourra vivre sans sa grosse queue en lui, dites-le-moi ?

Je lève les yeux au ciel face à sa comédie des plus déplorable. Cette fille s'est faite baisée par les trois quarts des hommes de cette Mafia.

Je peux vous assurer que ça fait beaucoup, beaucoup de personnes...

— Il y a quelques jours, il m'a baisé plus de vingt fois, et bordel c'était tellement jouissant, continue-t-elle en commençant à se toucher ses seins à moitié découverts par sa mini robe.

Je n'ai jamais parlé mal d'une femme, mais putain qu'est-ce que j'ai envie de l'insulter. Mon ami est en ce moment même dans le coma parce qu'un connard lui a tiré dessus, et cette go est entrain de se toucher en pensant à lui ? Dans un lieu public en plus de ça.

Je m'approche alors d'elle, puis attrape violement sa natte afin de relever son visage vers le mien. Ses yeux brun remontent le long de mon corps, et je peux y lire une envie féroce de me sauter dessus. Ses doigts se resserrent sur son sein gauche, tout en murmurant :

— J'aurais bien besoin que l'on me change les idées, mon chou...

Je hausse un sourcil, me demandant s'il est préférable que je la poignarde avec ses faux ongles ou si je dois lui laisser la vie sauve pour les bienfaits de la Mafia.