Le Choix d'une vie

Chapitre 3

- MOREL Océane, HUBER Kenzo et LEISTER Nicholas, dans mon bureau immédiatement ! (J'avais pas d'idée pour le dernier, Nick m'a matrixé 😅)

Putain, fallait qu'elle nous appelle avec ses hauts parleurs de merde.

Flashback

Je me dirigea vers eux d'un pas déterminé. Ils vont ravaler leurs paroles. Je m'arrêta derrière eux et me racla la gorge pour qu'ils me remarquent, le premier n'eut même pas le temps de se retourner que je lui avais déjà décroché un coup dans la mâchoire. Le deuxième, que je suppose être Nicholas, tenta un coup dans le ventre que j'esquiva aisément.

- Bah alors ? C'est tout ce que tu sais faire ?

Quelle gamine j'étais, j'enchaîna crochet du droit et coup dans les c0uilles en me prenant quelques coups par ci, par là jusqu'à ce que le premier soir read. Nicholas essaya de me donner un coup dans le ventre mais un prof s'interposa. Fait chier...

- Qu'est ce qu'il se passe ici ?!

Je soupirais intérieurement, super... M. KIERVEL. Kenzo se releva lentement et répondit :

- C'est elle, elle est arrivée et nous a frappé comme ça alors qu'on a rien fait !
- Mais mdr, tu es sûr de ce que tu viens de dire là ? Répondis-je. Alors que depuis ce matin vous n'arrêtiez pas d'insulter le nouveau dans son dos !
- Ce n'est que la pure vérité, tout le monde sait que les Coréens sont gay ! Continua Nicholas.
- T'as de la chance qu'il y ait le prof sinon tu serais déjà mort étouffé depuis, je regardais ma montre, 10 minutes ! Crachais-je.
- STOP VOUS TOUS ! J'appelle la doyenne s'en est trop !

Qu'il l'appelle ! Ça m'a fait du bien d'éclater leur gueule... Je ne me suis plus battu depuis mon entrée au collège, par peur que je tâche mon dossier et ne puisse plus aller dans la fac de mes rêves. Une petite caillera dès la naissance j'étais mais ça m'a fait du bien de les frapper. Pas pour les mêmes raisons j'avoue mais quand bien même. Je suis souvent allée chez la psy vers mes 9/10 ans, ma mère pensait que mes excès de colère et mes actes de violence répétitifs étaient dû à la perte précoce de mon père. J'avais 7 ans quand il est mort d'un cancer du rein, je me souviendrai toujours de cette nuit fatidique. Mon frère et moi dormions chez nos grands-parents tandis que ma mère dormait à l'hôpital avec lui... Son cœur s'est arrêté au milieu de la nuit. Ma mère est revenue le lendemain totalement dévastée et nous l'avions pleuré pendant des heures...

- ...ane ? Océane !
- Hein quoi ?
- Tu pleures... Toujours la même chose ? Me demanda-t-elle.
- Oui... Soupirais-je.

Valentine est la seule à le savoir avec Joyce et Raphaëlle qui était déjà là quand c'est arrivé. Je n'ai jamais eu le courage de le dire aux autres. Elle me prit dans ses bras et la doyenne nous appela. (Vous connaissez déjà ce petit bout)

10 minutes plus tard nous étions dans son bureau.

- Bien, je suppose que vous savez pourquoi vous êtes là, commença-t-elle. MOREL, vous savez bien que les actes de violence sont interdits dans l'enceinte du campus, n'est ce pas ?
- Je le sais en effet.
- Alors pourquoi un acte pareil ?
- Voyez-vous, ça me démange depuis ce matin. Une irrésistible envie de leur faire  ravaler leurs paroles.
- Et quelle sorte de paroles ? Me demanda-t-elle.
- Des réflexions inacceptable sur le nouveau venu.
- Soyez plus clair voyons !
- Bah oui soit plus clair, rit-un des garçons.
- Taisez vous LEISTER ! Allez y MOREL expliquez vous.
- Et bien des réflexions du style «Je te parie 20 balles qu'il est gay» ou encore «On va bien s'amuser avec le chintok».
- Je comprends tout à fait votre colère mais de là a en venir aux mains c'est inacceptable ! Donc pour vous MOREL, ce sera 3 heures de retenues ce soir même plus une exclusion temporaire de 2 jours.

J'ocha la tête pour lui faire comprendre que j'avais compris, elle se tourna ensuite vers Kenzo et Nicholas.

- Pour vous ce sera uniquement 3 heures de retenues, en même temps que votre camarade.
- Quoi ? S'indigna Kenzo. Mais c'est elle qui nous a frappé !
- C'est injuste madame
- Non c'est tout à fait correcte, en montant le ton, pour vos paroles déplacés et le fait de l'avoir frappé en retour au lieu de voir un adulte de l'établissement. Vous êtes des adultes plus des enfants en pleine crise d'adolescence, souvenez vous en. Termina-t-elle pour nous tous. Vous pouvez disposez.

Je sortis de la salle suivi par les deux autres connards, y'a pas d'autres mots pour les définir. Une fois sorti je regarda mon téléphone. 12h13. Je ferai mieux de les rejoindre au plus vite surtout que Seung-Ho ne parle pas français. Il faut dire que je m'en sortais pas trop mal, l'année dernière un garçon s'est fait exclure 2 semaines pour à peu près la même chose. J'espère juste que le nouveau arrivera à suivre... Je m'apprêtais à rentrer dans la cafétéria quand quelqu'un m'appella. Je me tourna et vis Léo, un gars de ma classe

- Oui ?
- Salut Océ, j'ai pas eu le temps de copier la fin du cours de Dombray. Est ce que tu pourrais me l'envoyer plus tard ?
- Pas de soucis, il me faudrait juste ton numéro. Répondis-je en souriant.
- T'as de quoi noter ? Je sortis mon téléphone. Ok super, 07 49 ** ** 67. Merci beaucoup, je te revaudrais ça !
- Pas la peine, c'est avec plaisir. À plus tard !

(Je confirme ça n'avait aucun intérêt pour l'histoire... Ou pas 😶‍🌫️. Mais tout pour le max de mots mdr.)

Je rentra (enfin) dans la cafét et vis, quelques minutes plus tard, deux grands bras s'agitaient dans ma direction. Je souriant intérieurement. Louis a beau être le plus gros de tous les charos, il est adorable. Je vins à leur table et m'installa.

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975 mots

Après de longues semaines d'absence je suis de retour ! Vraiment désolé pour le retard c'est assez compliqué de suivre en ce moment. Mais pour remédier à tout ça je me suis mis un objectif, 2 chapitres par semaines. Un le mercredi et un le weekend. J'espère que ce chapitre vous a plu, bisous 😘