L'uppercut {Djilsime}

5-L'hippocampe 🪸🥃📿

Tw : harcèlement (mention)

Lundi. Matin. Fac. Cours magistraux sur l'osmorégulation des hippocampes.

Bref, Maxime aurait aimé être partout sauf ici.

Il aimait la bio. Pas comme une passion mais plutôt comme un intérêt dont les débouchées en terme de métier étaient satisfaisantes.

Mais honnêtement, il n'en avait rien à cirer à un point phénoménale, que les hippocampes soient si mal foutus qu'ils en étaient incapable de vivre sans s'accrocher à une putain d'algue.

Alors il s'abandonnait aux vagues des pensées dans son esprit. Après tout, dans un amphi de 200 personnes et à 8h du matin, il ne devait pas être le seul.

Le problème ? Peu importe l'énergie qu'il mettait dans l'idée de ne pas penser à sidjil, ses pensées finissaient toujours par le ramener à lui.

Alors il quitta la lutte, et s'autorisa à faire le point sur ce drôle d'énergumène.

Pour la version courte: ils étaient dans la même promo.

Mais pour la version longue..
Il ne l'avait jamais spécialement remarqué, avant que l'un de ses camarades de travaux pratiques ne lui raconte l'histoire dans laquelle le brun était impliqué.

Une histoire de harcèlement pendant une soirée, où il avait défendu une fille ou quelque chose dans ce genre. Il était ensuite aller porter plainte avec cette même meuf, et les gars qui étaient en cause avaient finis par être virés de la fac.

Bref, rien qui n'intéressait vraiment le châtain, mais c'était juste assez dramatique pour qu'il le garde en mémoire.

Sidjil, c'était l'archétype du gars bien. Il donnait ses prises de notes aux étudiants absents pour maladie (ou dumoins qui le prétendaient), souriait à tout le monde, et accessoirement, il était riche sa mère. Une pensée murmura à Maxime l'aspect physiquement esthétique du jeune homme, mais elle fût virée aussitôt qu'elle traversa son esprit.

Cependant sans que max ne puisse l'expliquer, quelque chose clochait dans cet archétype du gars gentil.

Et bien que le voir défoncer un inconnu dans un sous-sol en plein combat clandestin n'était pas prévu, ça avait eu le mérite d'atteindre sa curiosité.

Peut-être maxime cherchait il les problèmes -Ce dont Elian avait la certitude- , mais il s'en fichait royalement.

En 18 ans de vie, il n'avait jamais rencontré un humain aussi intriguant.

Maxime sans s'en rendre compte avait commencé à triturer le bracelet qui ornait son poignet.
C'était ce genre d'instants ou les tics nerveux du châtain se faisaient plus marqués. Les moments où il ne comprenait pas un détail.

Maxime avait l'esprit vif et analytique. Il observait, faisait des liens, et comprenait.

Mais là il y avait une inconnue. Où plutôt un mystère : sidjil.

Et c'était troublant pour Maxime de ne pas comprendre comment Le brun s'en était retrouvé là. Il n'aurait lui même pas su expliquer pourquoi répondre à cette question l'obsédait autant.

Tout ce dont il avait conscience, c'était du besoin de comprendre qu'il ressentait à cet instant. Perdu entre un schéma d'hippocampe franchement mal dessiné et une pensée détaillant les différents regards que sidjil lui avait lancé la veille.

C'est alors qu'il fût brusquement sorti de sa torpeur par le bruit des chaises qui se relèvent et des anonymes étudiants rangeant leurs affaires.

L'heure était passée plus vite qu'il ne l'aurait pensée.

Alors il se dépêcha de ramener à son sac son bloc note et son ipad, avant de sortir de la salle.

C'est là qu'il le vit, non loin. Le brun se servait à la machine à café, en parlant avec ce qui devait être un ami à lui.

Il ornait un grand sourire sincère, que maxime sût déceler au premier coup d'œil. Il devait être attaché à ce gars aux cheveux noirs et en bataille.

C'est à cet instant que le châtain remarqua un détail plus qu'imposant sur sidjil, qui le convaincu d'aller lui parler.

Alors poussé par la curiosité il s'avança vers le plus grand d'un pas déterminé. Une fois arrivé à son niveau il demanda comme si c'était la chose la plus évidente possible :

"Ça te dit qu'on mange ensemble ?"

La curiosité avait eu raison de lui, à la vu des bleus sur la mâchoire de sidjil.