Mon véritable premier amour

Chapitre 5

PDV Lily 

En cours de sortilèges, je reçu un bout de parchemin. Je me tourna vers Sirius qui était deux rangées derrières moi. Il me fit signe de regarder le papier :

Pique nique d'Halloween, comme l'année dernière. Préviens Marlène, Alice et Dorcas je me charge de Katherine. RDV Lac Noir à 18h00.

Sirius.

Je fis circuler le papier aux filles comme demandé. Le pique nique d'Halloween était un sorte de rituel à Poudlard. Chaque soir du 31 octobre, les élèves se réunissaient de part et d'autres du château pour diner ensemble et célébrer cette soirée. Les elfes de maison distribuaient à chaque élève un petit panier avec des produits aléatoires. Celui qui gagnait la petite citrouille d'Halloween avait l'honneur de préparer une soirée à thème à tout moment dans l'année ainsi que de la planifier de A à Z. L'année dernière une cinquième année avait gagné et elle avait organisée une soirée dansante. Autant dire que certains n'ont pas appréciés...

Après les cours, je me rends dans ma chambre mes colocataires, Marlène, Dorcas et Alice, avec moi. Nous nous mettons dans une tenue plus confortable, legging, tee-shirt avec veste en cuir pour moi et nous rendons au Lac après avoir récupéré nos paniers évidemment.

Quand nous arrivâmes, les garçons étaient déjà arrivés. Il ne manquait à l'appel que Katherine.

- Les filles sont arrivées, s'écria Sirius.

Les garçons se levèrent pour nous saluer. James s'avança vers moi et fit un révérence sous les sifflements des autres.

- Un bisous, un bisous, crièrent-ils.

- Allez mon pote ! s'exclama Sirius.

James haussa un sourcil. Il me souri gentiment et se contente de me laisser passer devant lui pour que je puis m'asseoir. 

- Ce n'est pas du jeu si elle n'est pas consentante, rigola-t-il en s'asseyant à mes côtés.

- Un jeu ? m'étranglais-je.

- C'est pas ce que tu crois, rigola Peter. 

Katherine arriva en courant vers nous. Elle s'était revêtue d'un jean et d'une brassière noire.

- Qu'est-ce que j'ai loupé ? demanda-t-elle.

- Oh rien de bien intéressant. Lupin a embrassé Dorcas et Potter a dansé avec Lily. C'était très chaud ! sourit Sirius.

- Fout toi de ma gueule, c'est ça, rigola-t-elle.

- Pourquoi as-tu pris tant de temps ? demanda Remus.

- Pas de votre âge, répliqua-t-elle. 

Tous pouffèrent. James prit la paroles :

- On les ouvre ces paniers alors ?

- Oui monsieur ! Je commence, dit Peter. Alors, du jus de citrouille, des tranches de lard, des petits pois, et dix éclairs au chocolat.

- Très bien, met tout ça au milieu, dit Katherine. A moi ! Du pâté en croute, une bonne tarte à la mélasse et une tourte de bœuf au rognons. Et neuf Bièraubeurres.

Tout le groupe déballa ses affaires un par un. Malheureusement pour les garçons qui la voulaient, aucune citrouille ne fut trouvé.

- Allez, trinquons à notre deuxième année et à la quatrième de Katherine, s'exclama Marlène.

- A notre année, crions-nous en chœur. 

La soirée se déroula calmement, le repas du moins car les garçons mangeaient et ne pouvaient pas faire de bêtises. Lorsque la nuit tomba, Katherine m'enseigna un sort pour créer des lanternes lumineuses. Nous en firent flotter plusieurs pour nous éclairer et Alice jeta un sort afin que de la musique nous ambiance.

Pour son plus grand bonheur, bien qu'elle ne le montra pas, Sirius invita Marlène à danser sous le regard désapprobateur de Dorcas. James m'invita à danser tandis que Katherine et Lupin effectuaient un slow. Le beau brun me fit tourner à de nombreuses reprises. Dorcas et Peter nous rejoignirent. Alice nous regarda tendrement puis rejoint Sirius et Marlène sous les signes de ces derniers. Tous les couples exceptés le trio de Sirius, Marlène et Alice qui se tenaient les mains, assis devant nous comme pour nous maudire, entamèrent une valse. James m'attrapa brusquement par la taille pour que je me rapprocha de lui. Il entrelaça nos doigts et rougit. Nous dansâmes encore quelques minutes puis Katherine nous fit une surprise. Si elle avait pris tant de retard c'était pour emporter des matelas et coussins qu'elle avait rangé dans un sac magique.

Nous installâmes les matelas en étoiles et passèrent une bonne partie de la nuit à parler bien que nous nous étions couché.

Ce que je ne sus pas, c'était qu'un jeune homme nous regardait depuis une des tours du château envieux de notre vie, et fixant tristement son frère.