En fermant la porte derrière lui, Gabriel laissa échapper un soupir qu'il ne savait même pas retenir. Les journées de travail lui offraient un répit, une distraction nécessaire, mais chaque soir, la solitude de son appartement lui rappelait la réalité brutale de l'absence de Jordan. Ce soir, encore Gabriel se prépara mentalement à sa routine habituelle : s'effondrer devant la télé, s'efforcer de s'engourdir l'esprit pour éviter de penser à Jordan, à tout ce qu'il avait perdu.
Mais dès les premiers pas, il perçut quelque chose d'inhabituel. Une douce lueur baignait le salon, éclairant les murs d'une lumière chaleureuse, et une délicate odeur de pesto envahissait l'air, tranchant avec le froid et l'immobilité qui régnaient habituellement ici. Ce parfum de basilic et d'ail flottant dans la pièce réveillait en lui des souvenirs de soirées partagées, de repas préparés avec soin, de rires qui résonnaient encore dans un coin de sa mémoire.
À l'origine, Gabriel avait eu du mal à accepter la présence de Stéphane dans sa vie après la mort de Jordan. Il l'avait même rejeté violemment, s'emportant contre lui, levant la voix, le repoussant avec des mots durs. Mais Stéphane, avec une patience et une détermination désarmantes, était resté. Malgré les disputes, malgré les cris, il n'avait jamais cessé de revenir, de passer les voir, de l'encourager, de lui montrer qu'il ne le laisserait pas sombrer seul. Jour après jour, ce soutien inébranlable avait fini par attendrir Gabriel, lui faisant baisser peu à peu ses défenses.
Dès les premiers pas, il perçut quelque chose d'inhabituel. Une douce lueur baignait le salon, éclairant les murs d'une lumière chaleureuse, et une délicate odeur de pesto envahissait l'air, tranchant avec le froid et l'immobilité qui régnaient habituellement ici. Ce parfum de basilic et d'ail flottant dans la pièce réveillait en lui des souvenirs de soirées partagées, de repas préparés avec soin, de rires qui résonnaient encore dans un coin de sa mémoire.
À l'origine, Gabriel avait eu du mal à accepter la présence de Stéphane dans sa vie après la mort de Jordan. Il l'avait même rejeté violemment, s'emportant contre lui, levant la voix, le repoussant avec des mots durs. Mais Stéphane, avec une patience et une détermination désarmantes, était resté. Malgré les disputes, malgré les cris, il n'avait jamais cessé de revenir, de passer les voir, de l'encourager, de lui montrer qu'il ne le laisserait pas sombrer seul. Jour après jour, ce soutien inébranlable avait fini par attendrir Gabriel, lui faisant baisser peu à peu ses défenses.
Avec le temps, leur lien s'était approfondi, bien au-delà de ce que Gabriel aurait pu imaginer. Ils n'étaient plus simplement des amis ; une complicité plus forte s'était installée entre eux, une forme d'attachement qu'il n'aurait jamais pensé possible dans son état de douleur. Stéphane était devenu une des rares personnes à qui il pouvait se montrer vulnérable, sans honte ni crainte d'être abandonné.
Malgré tout cela, ce soir, Gabriel n'avait aucune envie de compagnie. Son instinct lui criait de rester seul, de s'immerger dans le silence pour apaiser ses pensées. Mais il ne pouvait pas se résoudre à rejeter Stéphane encore une fois. Il savait que Jean-Philippe était parti, laissant Stéphane seul, et il devinait que ce dernier avait aussi besoin de réconfort, d'une présence pour alléger ses propres peines.
Gabriel ferma les yeux, prenant une profonde inspiration. Ce soir, il ferait un effort, non seulement pour lui-même mais aussi pour Stéphane, qui l'avait soutenu sans jamais faillir. Il se concentra, rassemblant toute la force qu'il pouvait pour masquer ses doutes et ses faiblesses, et se prépara à faire un pas vers l'autre, même s'il lui en coûtait.
Gabriel salua Stéphane avec une gentillesse discrète, posant son sac et observant la cuisine impeccable autour de lui. Une question lui vint alors en tête.
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Tout ce que tu m'a laisser
De TodoTome 2: Politiquement Interdit Tu es partit et maintenant je suis seul... seul face à ce mode égocentrique et au bord de l'auto destruction, tu était la lumière qui illuminer mes journées et maintant je me retrouver seul dans le noir sans toi... Di...