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TAEHYUNG'S POV

La sonnette de l'interphone émet un bruit tonitruant dans tout l'appartement que je soupçonne le promoteur immobilier de me l'avoir caché lors de ma visite.

Je me lève du canapé et donne l'accès à Jeongguk. Puis, je pars dans la cuisine lui chercher une canette de bière que je lui dépose sur la table basse. J'ai le temps de mettre un sous-verre pour que l'humidité de la canette ne salisse pas le beau bois de mon meuble que j'ai payé une fortune dans une brocante, avant que le son du digicode de ma serrure informatisée ne se fasse entendre.

― Oui, Eunah. Je t'appelle demain.

Je me retourne vers mon visiteur impromptu et manque de m'étouffer en voyant le sang couler de son arcade. Sans que je ne le sache, je me retrouve déjà à l'examiner sous tous les angles comme une mère le ferait avec son petit.

― Qu'est-ce qui s'est passé ? demandé-je en le dévisageant d'un air inquiet.

Jeongguk grimace lorsque mon doigt effleure la blessure qui détonne magnifiquement avec la douceur de son visage.

― Une broutille, t'inquiète pas, me dit-il en s'éloignant de moi. J'ai connu pire.

Je ferme fortement mes paupières et soupire pour m'empêcher de lui en mettre une. Je comprends mieux pourquoi il a tant insisté pour vouloir venir chez moi. Eunjin se serait inquiétée pour lui si elle l'avait vu dans cet état.

― Dis-moi ce qu'il s'est passé, Jeongguk.

Il baisse la tête et planque ses mains dans les poches de son manteau.

― J'ai légèrement laissé une étudiante croire que j'étais libre pour pouvoir lui vendre plus de sachets d'ecsta et elle en a profité pour m'aguicher. Sauf que cette pétasse était déjà maquée et ce qui devait arriver arriva. Bref, je te fais pas un dessin, je pense que t'auras compris où je veux en venir.

J'hésite entre rire et pleurer, ou le défenestrer.

― T'as eu mal ?

Jeongguk lève le regard vers moi, confus.

― Quand le type t'a mis son poing dans la figure, t'as eu mal ?

― Bah ouais... il était pas mal baraqué le coco.

― Bon, je suppose que je peux me contenter de ça.

Jeongguk fronce les sourcils.

― Ça t'apprendra à vouloir jouer les dealers de bas étages. Merde, t'as 27 ans, Jeongguk. Il serait peut-être que tu retrouves la voix de la raison. Donc, tu vas me faire le plaisir de te présenter au rendez-vous que la DRH de ma boîte va te proposer et tu vas y aller avec ton joli sourire. Sinon, c'est moi qui vais te botter le cul.

― Tant de violence pour ma personne, alors que je suis un vrai petit ange.

Jeongguk sourit malicieusement avant de s'enquérir de sa bière. Il s'assoit sur le canapé et pose son pied sur le rebord de la table basse.

― T'es l'ange le plus diabolique que je connaisse.

[•••🎀•••]

ok bon j'aime leur dynamique

stacy's brother - tkOù les histoires vivent. Découvrez maintenant