Un soir, j'ai été prise d'une passion aussi violente que sauvage pour ces mots qui butent et se percutent contre ma cage thoracique, à écrire à m'en déchirer les doigts, à déverser mon dégoût, à chercher la limite entre moi et ce que j'avais à écrire. J'ai fini par hurler, quand j'ai compris que les mots ne décriraient jamais assez bien le calvaire d'être moi, d'être dans ma tête.

M.

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