Chapitre n°2

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Londres, Angleterre Esme Reina

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Londres, Angleterre
Esme Reina.


Je me tenais dans le vestiaire silencieuse , le cœur lourd. Le bruit métallique de mon casier que je fermais résonnait contre les murs glacials de l'espace vide. La journée avait été terriblement longue, marquée par les regards froids et les murmures de mes coéquipières qui ne prenaient même plus la peine de dissimuler leur mépris envers ma personne.

Les entraînements à Chelsea devenaient de plus en plus difficile, pas tant par l'intensité physique mais à cause de l'atmosphère étouffante qui pesait sur mes épaules. Je savais que j'avais du talent, et un avenir brillant qui m'attendait, mais cette ambiance là grignotait peu à peu ma confiance.

Je sortais du centre d'entraînement, les cheveux encore humides, et mon sac à la main. Londres était gris et humide. Je relevais mon col, enfouissant mon menton dans mon écharpe, je détestais vraiment Londres et sa météo. Je rejoignais rapidement ma voiture sur le parking qui était la dernière stationnée, puisque j'attendais toujours que les filles sortent toutes des vestiaires avant d'y aller à mon tour, afin de les éviter au maximum. Cette situation m'épuisait de plus en plus. En deux semaines j'avais loupé plus de 4 entraînements prétextant être malade alors que je voulais juste pas subir le comportement méprisant de mon équipe.

Girls supports girls , que des conneries.

Je soupirais, laissant de la fumée sortir de ma bouche. C'est alors qu'un souvenir plus doux, plus lumineux, m'envahit. Pau Cubarsi. Cela faisait 2 semaines que j'avais fait sa rencontre, mais je pensais encore à lui. J'étais ridicule, il devait sûrement m'avoir déjà oublié lui.


Mais je ne pouvais m'empêcher de me souvenir de son sourire éclatant, de la façon dont il riait de bon cœur, de sa présence chaleureuse et apaisante.


Il fallait à tout prix que j'arrête d'espérer quoi que ce soit, il vivait à des milliers de kilomètres de moi, et on avait chacun nos rêves et nos projets.


Je me surpris à sourire en repensant à lui, à la simplicité de nos échanges, même si au début on était tous les deux gênés, notre discussion était devenu beaucoup plus naturelle et plus fluide. Comme si on se connaissait depuis toujours. Il avait cet accent catalan qui rendant chaque mot un peu plus musical me faisant craquer.

Fallait vraiment que j'arrête de penser à lui.



Arrivée chez moi, je balançais mon sac dans l'entrée et allait rapidement m'écroulait à plat ventre sur mon canapé, lâchant un long soupir.
Mon téléphone vibrant m'indiquait un appel entrant venant de Marc. Je décrochais rapidement, avec un sourire aux lèvres, j'avais vraiment besoin de lui parler pour me détendre.


Appel
Marco

-Esmeeeee

-Marcoooo

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