L'air était doux pour un début novembre à Paris. Le soleil, même timide, apportait une lumière dorée à la ville. Les rues étaient calmes, les passants emmitouflés dans leurs manteaux, les vitrines des magasins décorées de guirlandes scintillantes. Antoine et Gulia marchaient côte à côte, un peu en retrait des rues principales, leur main dans la main. Ils avaient toute la journée devant eux, avant de rejoindre le marché de Noël du Quartier Saint-Germain en fin d'après-midi.
Gulia: "Tu te rends compte qu'on a toute la journée pour nous ? Pas de match, pas d'agenda serré... juste toi et moi."
Antoine, (souriant, serra doucement la main de Gulia ): "Ça fait un bien fou. Ça n'arrive pas souvent, tu sais, d'avoir du temps comme ça, rien que pour nous. Je suis content d'être là."
Ils marchaient lentement, s'arrêtant de temps en temps pour regarder les vitrines, écouter les bruits de la ville, se perdre dans une simplicité que la vie publique d'Antoine ne permettait que rarement. Ils étaient comme deux adolescents, insouciants de tout, revivant leurs moments à Mâcon, quand tout était plus simple.
Gulia, (souriante): "Tu vois, là, cette petite boutique avec les bonnets en laine ? Ça me rappelle la fois où on avait fait un marché de Noël ensemble à Madrid... je t'avais acheté ce bonnet avec les pompons, tu te souviens ?"
Antoine: "Bien sûr. J'avais l'air d'un idiot avec ce bonnet, mais toi, tu trouvais ça marrant."
Gulia, (riant) : "Tu as un charme fou, même en bonnet ridicule."
Ils échangèrent un regard complice, une lueur dans les yeux qui en disait long. Les heures passaient lentement, paisiblement. Ils se promenaient dans les rues pavées, sans se presser, sans but précis, si ce n'est celui d'être ensemble.
Antoine, (regardant son téléphone qui vibrait) : "Je crois que mes fans m'ont repéré..."
Gulia leva les yeux et vit un petit groupe de jeunes filles, les yeux brillants de reconnaissance, qui les observaient de loin. Antoine s'arrêta, leur adressa un sourire, et avant même qu'il puisse dire un mot, une des filles s'avança timidement.
Fan, (excitée) : "Oh mon Dieu, c'est Antoine Griezmann ! Je peux prendre une photo avec vous ? Je suis une grande fan !"
Antoine,( avec un sourire chaleureux) : "Bien sûr, pas de problème."
Gulia se recula légèrement, un sourire amusé sur les lèvres, observant Antoine prendre la photo avec les jeunes filles. Ce n'était pas la première fois qu'il se retrouvait dans cette situation, mais elle le voyait toujours aussi sincère, aussi humble. Il ne refusait jamais un autographe ou une photo, et même si cela était devenu une routine pour lui, il ne laissait jamais ses fans se sentir déçus.
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Combattante
FanfictionMême dans mes pires ténèbres, Antoine n'a jamais cessé d'être la lumière qui me guidait