Les lames du mensonge

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Sous la morsure froide, un étrange refuge,
L’acier contre ma peau efface un instant le juge.
La douleur remplace le vide, elle parle à ma place,
Chaque coup est un cri, chaque ligne une trace.

C’est une danse obscure, un dialogue muet,
Où mes mains se font armes pour un mal trop secret.
Le rouge qui s’écoule raconte mes pensées,
Un flot de souffrance que je ne peux crier.

Le fer devient complice, confident silencieux,
Un miroir cruel de ce que je cache aux yeux.
Je cherche un apaisement dans cette pluie de feu,
Mais la brûlure s’étend, me laisse plus silencieux.

Et chaque cicatrice, chaque trait déchiré,
Est une carte obscure de mon âme fissurée.
Loin de m’alléger, ces marques sur ma chair
Me rappellent que je danse avec mon propre enfer.

Mes écrits.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant