Camélia

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Ça y est on est vendredi, elle a été longue la semaine j'ai cru que j'allais jamais sortir de cette école et en plus madame Lupin m'en a fait voir de toutes les couleurs depuis que Madame Wells l'a appelé pour lui raconter ma petite chamaillerie avec l'autre pétasse.

Mon bus viens de s'arrêter, allez dernière journée de cours et ce soir fête chez Logan.

J'arrive dans les couloirs avec mes airpods dans les oreilles mais je m'arrête en voyant un élève de mon lycée, je crois que c'est un seconde en mécanique voiture, il veut aller à son casier mais un couple est en train de se bécoter devant lui ce qui lui bloque l'accès à son casier.

C'est vrai que le seconde ne fait pas le poids devant la masse énorme de l'étudiant et je reconnais bien sûr la petite blonde qui l'accompagne, Barbara. Je décide de regarder la scène, je sais pas pourquoi j'ai que ça à faire de toute façon, le seconde essaie d'attirer leur attention mais il a peur, ça se voit avec ses mains tremblantes alors il tapota l'épaule de la grande armoire à glace pour lui dire de se décaler, mais à ma grande surprise ce type, ce pauvre con pousse légèrement sa copine et sans prend directement au seconde.
Non mais je rêve ou quoi il est vraiment en train de le pousser et de l'engueuler ?

Cet étudiant transpire la colère et il porte une veste à l'effigie du nom d'un gang, j'arrive à lire les écritures d'ici "double of us", je le vois armer son point, me dites pas qu'il va le frapper quand même ?
Alors je décide de courir vers eux et dans un moment de rage je lui tire le bras, il se retourne directement, au début je croyais qu'il allait me frappait mais il suspend son point au niveau de mon visage, je n'avais pas peur ce n'était pas la première fois que j'allais me prendre un point dans la gueule, mais je savais que si lui me touchait j'allais mal finir, c'est vrai que je ne faisais pas le poids face à cet armoire.

Je le regarde avec un regard plein de haine, lui, il était immobile comme si le monde avait arrêté de tourner. Il avait les yeux gris perçant ce qui me ramèna à mon enfance, cet enfance que je voudrais oublier à tout jamais et ce petit garçon qui m'a brisé le cœur.
Il ne bougeait pas il ne disait pas un mot, les gens commencent à faire un cercle autour de nous pour regarder le spectacle comme si on était des bêtes de foire, décidant de mettre fin à ce silence je lui dis.

-Tu te prends pour qui espèce de connard pour t'en prendre a un élève qui veut juste aller prendre ses affaires dans son casier ? Tu crois que tu peux faire ta loi dans cet établissement ? C'est pas parce que tu a une veste d'un gang et que tu appartiens à un gang que c'est toi le patron de cette école, ici tu es un étudiant comme les autres tu n'es rien, si tu veux faire ta loi tu vas dehors.
Tu fais juste pitié à t'en prendre a un plu petit que toi, et si tu veux baiser ta copine il y a des endroits pour ça, pas besoin de fourrer ta langue dans sa gorge devant tout le monde.

Il dit toujours rien il est comme paralysé, je sais pas ce qui cloche chez lui mais il ressemble à un psychopathe à me regarder comme ça, alors je décide de mettre fin à ce contact visuel et m'approche de l'élève.

-Ça va tu n'as rien ?

Il secoua la tête, il avait encore peur, je lui dit de prendre ses affaires dans son casier et de partir, et que si jamais il avait un problème avec un autre élève il pouvait m'en parler, c'est hors de question que je regarde un élève se faire harceler, j'ai été la victime de beaucoup trop d'élèves à un moment de ma vie et je ne veux pas que quelqu'un d'autre ressentent ça.

Alors il prend ses affaires et il part, mais une voix pénible commença à m'énerver dès 8h du matin, et bien sûr c'est la grande Barbie pétasse.

-Tu te prends pour qui toi ? Ça t'a pas suffi d'être convoqué dans le bureau de Madame Wells pour agression, il faut en plus que tu te fasses remarquer encore une fois ?

Le papillon noir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant