Journal foir'tout

Chapitre 4

Pov Kurayami :

Je n'ai pas pu finir la semaine.
J'ai fais de trop grosses crises d'angoisses ces derniers temps et celle là à été de trop. J'étais tellement pas bien que mon corps s'est mis d'accord avec mon cerveau pour me faire mal.
Mon corps me faisait comprendre qu'il en pouvait plus, et qu'il était incapable de pouvoir supporter d'avantage.
J'ai eu de la chance, j'ai pu rester chez moi et juste glander, me reposer.
Ma phobie scolaire à reprit de plus belle en pique, et j'essaye de faire en sorte qu'elle ne se ré installe pas, et que je me retrouve pas tout simplement incapable physiquement et mentalement d'aller à l'école comme il y a quelque année.

Je tourne en boucle les derniers durs événements qui s'enchaînent depuis des semaines, et comme on a pu le remarqué, je tiens trop fort aux gens qui m'entourent et le fait qu'ils partent me détruit de l'intérieur. J'ai une peur bleu de l'abandon, ils le savent, et je me fais délaissé quand même.
Je me remet évidemment en question, je me demande qu'est ce qui peut faire pour que tout le monde partent. Mais certains me l'ont dit eux même, mon caractère, mon comportement, ma façon de voir les choses, rien ne leur plaît chez moi et ça les agaces.
Je ne sais pas si c'est une vrai excuse ou si c'est du bidon, personne ne pense comme nous ou fait comme nous. Je suis pourtant bien ami avec des gens qui n'ont pas du tout les mêmes idées du monde, les mêmes avis politiques et le même caractère que moi, mais ça ne m'empêche en rien de ne pas quand même être ami avec eux.
Je pense que certaines personnes aiment juste pas dutout la différence, quand on sort trop du commun, ça leur fait peur ou ça les énerves, parce qu'on suit pas leur idéologies de ce qu'il pense être la "normalité".
Je ne me conforme pas à certaines règles sociales et ça fait de moi une personne coupable de tout.

Pour plaire je devrais visiblement être une femme cisgenre et hetero, qui veut se marier et avoir des enfants, qui se tait lors de discussions et de débats politiques, soumises à toutes conditions, et qui doit juste faire oui de la tete quand on m'adresse la parole.

Quand je côtoie les gens de mon âge et plus âgée, c'est parfois cette impression là qu'il me donne.
J'ai pas le droit de m'assumer comme je suis, je dois tout garder pour moi et mes idées je peux me les garders.
Pour ceux et celles qui pensent que je sur analyse et que personnes ne m'a dit ça, malheureusement si.

On a l'impression que je me place en tant que victime, mais ce n'est pas dutout ce que j'ai envie de faire. Je veux juste montrer ce que c'est que d'avoir 17 ans aujourd'hui, dans une génération dominé par les conneries dites sur les réseaux sociaux et qui est hors dans conventions sociales.
Toutes les années, dans les établissements scolaires, nous avons droit à faire ces joyeux jours de luttes contre le harcèlement par exemple. Juste une journée où on braille de l'air puisque personne n'y fais jamais rien.

Pour donné une de mes expériences, je suis allée voir la directions de mon établissement l'année dernière pour harcèlement. Au final, on m'a fait aller voir une psychologue parce que "je suis hypersensible, je prend tout mal, c'est à moi de faire un travail sur moi".

C'est vrai que de se faire rabaisser, harcelé et humilié par la même personne depuis plus de 6 mois c'est vachement moi qui prend tout mal.

Certains élèves et camarades de classe avaient vu que je me faisais harcelé par la même personne, ils venaient même me voir pour me dire :
-"franchement Y abuses avec toi, ça se fait vraiment pas ce qu'il te fait subir"

Je leur ai demandé de témoigner de ce qu'ils avaient vu à la direction pour pas être seul.
Aucuns n'a accepté, par peur qu'après ils aient des problèmes.
Vous voyez ce que c'est la solidarité aujourd'hui ? Ce que donne nos fameuses journées de sensibilisation ?