Come on,Stacy !

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  La fin de la semaine se passe plutôt rapidement, et j'en suis étonnée. Je suis restée avec le petit groupe d'amis que je me suis formée. J'ai pris l'habitude de rentrée à pieds tous les soirs et d'aller au lycée à pieds également. Certes, je met environ quinze minutes mais je peux repérer les boutiques qui défilent devant mes yeux. On a emménagés dans la maison de Georges qui se situe dans une banlieue où toutes les bâtisses se ressemblent. Nous sommes vendredi et je suis au bout de la rue afin d'arriver à la maison. Mes écouteurs dans les oreilles, je m'avance tranquillement sur le trottoir. Deux mains se posent sur mes épaules et je pousse un hurlement avant de me retourner vers mon prédateur. Isaac se tient droit devant moi, un sourire hilare sur le visage. Je respire à nouveau, ne sachant pas que ma respiration était bloquée. Je retire mes écouteurs en levant les yeux au ciel.

- Ce n'était pas drôle, fais-je.

  Je continue ma marche, ignorant Isaac. Celui-ci avance de petits pas rapides puis me donne un léger coups de coude et je ne peux m'empêcher de sourire.

- J'étais obligé, me dit-il. Désolé !

  Je lui rend son petit coup puis le regarde en fronçant les sourcils.

- Pourquoi tu passes par là ?

Je ne l'ai jamais vu marché ou traîné dans le coin. Peut-être qu'il me traque ? Non, je suis complètement dingue. Il a juste voulu passer par ce chemin et pas par un autre. C'est aussi simple.

- Tu m'as donc pas vu, me murmure-t-il.

Je l'ai pas vu où ? Je lui demande de poursuivre son explication.

- Je t'ai vu quand tu as emménagée, en face de chez moi. Je suis ton voisin, tiens ! Tu sors même pas de chez toi, à part pour aller au lycée. C'est dingue !

Mon voisin ? Si c'était vrai, je l'aurais déjà vu.

- A vrai dire, je suis pas ton voisin. Je vis juste à quelques maisons de la tienne.

Je me sens un peu plus soulagée. S'il habitait juste à côté de chez moi, je me serais sentie stressée pour des raisons que j'ignore.

- Donc, tu m'as espionner ? Lui demande-je en riant.

Isaac me tire la langue et ébouriffe mes cheveux que je ne prend pas la peine de recoiffés.

- Oui, comment tu as deviner ?

Il prend un air faussement surpris et je me met à rire encore plus. Il a une copine. Ne te fais pas d'idées. Depuis quelques jours, je dois avouer que Isaac est très avenant envers moi. Je ne m'en pleins pas, loin de là. C'est simplement que je ne veux pas me faire de faux espoirs.

- Tu sais, pour ce soir, je peux t'emmener si tu veux.

Je vois légèrement ses joues rosirent.

- Je suis désolée mais Amanda m'a déjà proposée, lui répondis-je. Mais, tu pourras me ramener si tu tiens tant que ça que je monte dans ta voiture.

Isaac sourit puis passe son bras autour de mes épaules. Je m'arrête devant une maison à la façade beige: Ma maison. Isaac parcourt rapidement ses yeux vers l'endroit où je me suis arrêté.

- Belle maison, me dit-il. A tout à l'heure !

  Il s'éloigne et je m'autorise pendant quelques secondes à l'admirer. Mais la réalité revient rapidement au galop quand la porte d'entrée s'ouvre sur mon petit frère qui explose de rire. Je sais fortement qu'il a assister à la scène. Je rentre un poussant un petit grognement et me dirige vers ma chambre afin de me préparer.