Chapitre I

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Alors qu'on entrait dans un énièmecouloir, l'homme devant moi ouvrit une porte. Ne sachant pas tropcomment réagir, je restais à ses côté et passa discrètement matête dans le bâillement.


« Tu peux entrer tu sais, miss. »Dit-il sur un ton moqueur.


Cette ''miss'' c'était moi, Lain. Unefille de vingt-deux ans et de grande taille. Mon physique est plutôtordinaire, enfin mon corps. Mes cheveux et mes yeux, c'est autrechose. Les premiers sont courts, en bataille et surtout, vertsfoncés. Pour faire en sorte qu'ils ne me gêne pas trop, j'ail'habitude d'y fourrer une paire de grosses lunettes brunes, ce genrede lunettes qu'on les aventuriers. Les deuxième sont de deuxcouleurs différentes. Enfin, ça ce voit, mais c'est pas encore tropflagrant puisque le droit est vert foncé, alors que le gauche estclair. Pour ce qui est de mes vêtements, j'ai l'habitude de porterune veste courte et un short vert clair et un top et une paire debottes vert foncé.


Hésitante, je pénétra dans la pièceet la détailla. Les murs étaient peints en gris et le sol enparquet foncé. Je me trouvais au centre et fit un tour sur moi-même.D'abord, je croisa la porte d'entrée -logique- puis à sa gauche setrouvait une commode à quatre tiroirs. Le suivant était rempli parun bureau, gris, devant lequel se situait une chaise. Contre letroisième mur se trouvait finalement le lit. Le dernier était vide,à l'exception d'une porte. Me demandant à quoi elle menait, je medirigeai vers elle et l'ouvrit. Une salle de bain, avec une baignoire-merci mon dieu. Je referma la porte, déposa mon sac et mon katana-qui a une poignée turquoise, un fourreau blanc et une garde blancheen fourrure- et me tourna vers le pirate en question qui se tenaitencore près de la porte.


« Cela vous convient-il, miss ?

Est-ce que je peux te répondre de manière originale ? Dis-je en faisant un petit sourire fourbe.

Tout dépend de ce qu'original signifie pour toi. »


Je senti que mon sourire devint plusgrand et je passa ma main droite dans mon dos. Je me rapprocha alorslentement du brun, qui resta immobile. Une fois que je me trouva àquelques centimètres de lui je sortis une rose blanche de derrièremon dos et la lui tendis. Un petit rire s'échappa de ma bouchelorsque je vis le visage surpris de mon nouveau capitaine.


« Une rose ? Dit-il en fronçantles sourcils.

Étonnant n'est-ce pas ? »


Il soupira avant de reprendre.


« Je comprends mieux ce que tuvoulais dire pas ''original''.

Tant-mieux. Répondis-je, toujours un sourire aux lèvres.

Comment ?

Mon Fruit du Démon.

Pourquoi ?

Une tradition de ma ville natale.

Qui est ? »


J'hésitai quelques secondes avant desoupirer, et finalement répondre.


Les roses blanches du White Day (Trafalgar Law/OC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant