Is That You ?

𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟐𝟔

Musique : Sex, drugs, etc. de Beach Wheater

- Mai -

Stanford, Californie.

Nos baisers qui étaient doux et timides au début, devinrent plus intenses, comme si les années de non-dits s'étaient enfin libérées. Je pouvais sentir l'amour de Lexie dans chaque geste, dans la manière dont elle me tenait, me touchait. Tout semblait naturel, fluide, comme si ce moment avait toujours été écrit, entre les lignes des souvenirs que nous partagions.

Ses mains glissèrent doucement de mes cuisses à mes hanches, me tirant doucement contre elle. Nous nous retrouvions si proches, presque inséparables, le monde extérieur disparaissant autour de nous. Je sentais son souffle chaud contre mes lèvres lorsque nos baisers s'apaisèrent un peu, devenant plus tendres, plus lents, mais chargés d'une tension toujours présente.

Elle s'écarta légèrement, ses lèvres effleurant encore les miennes, son regard intense fixé dans le mien. Ses mains étaient toujours sur mes hanches, comme si elle avait peur que je m'échappe.

- Je t'aime, Trésor. Murmura-t-elle doucement, sa voix presque tremblante.

Mon cœur battait à tout rompre. Ces mots, je les avais attendus, espérés ces derniers jours, sans jamais savoir si je les entendrais un jour de sa bouche. Je posai mon front contre le sien, essayant de calmer le flot d'émotions qui montait en moi.

- Moi aussi, je t'aime, mon Étoile. Répondis-je tandis que ma voix ne résonnait à peine plus fort qu'un murmure.

Elle me sourit, ce même sourire qui avait illuminé mes journées d'enfance, puis elle m'allongea délicatement sur le canapé. Nous étions blotties l'une contre l'autre, et elle m'embrassa encore une fois. Mais son désire semblait plus intense cette fois-ci, alors que son visage descendait progressivement pour se faufiler dans mon cou, où elle laissa quelques marques comme pour affirmer que je lui appartenais.

Son souffle chaud contre ma peau me fit frissonner, je laissai échapper quelques soupirs de satisfaction. Chaque caresse de ses lèvres m'envoyait des vagues de sensations que je n'avais jamais ressenties auparavant, un mélange d'excitation et d'intimité qui me submergeait totalement. Lexie savait exactement ce qu'elle faisait, chaque geste semblait calculé, mais aussi profondément sincère.

- Trésor, j'avais une question à te demander. Souffla-t-elle sur mon cou puis elle me mordit légèrement le cou.

Je laissai échapper un gémissement, mes doigts s'enroulant dans ses cheveux tandis que son visage restait enfoui contre mon cou. Ses mains, qui étaient restées sagement sur mes hanches, commencèrent à explorer avec plus de confiance, glissant sur mon dos et le long de mes cuisses. Elle voulait me faire sentir que j'étais sienne, et je pouvais sentir à quel point elle avait attendu ce moment. J'essayai de bredouiller quelques mots pour tout de même lui répondre.

- Je t'écoute... Murmurai-je, ma voix à peine audible sous l'effet du frisson qui parcourait mon corps. Mais je doute que je puisse me concentrer avec tes distractions.

Cette réponse la fit légèrement rire mais je n'arrivai pas à plus accorder d'attention à ce rire qui sonnait habituellement comme une mélodie à mes oreilles. Je ne pouvais pas m'empêcher de répondre à cette passion croissante. Mes propres mains trouvèrent leur chemin sur son dos, traçant doucement le contour de ses muscles à travers son pull, appréciant chaque mouvement qu'elle faisait. Nos corps se mouvaient comme s'ils étaient faits pour se trouver, pour se fondre l'un dans l'autre, dans un rythme qui devenait de plus en plus instinctif.

- D'où t'es venue l'idée du surnom « mon Étoile » ? Demanda-t-elle en s'occupant de mes clavicules ce qui me fit lâcher un long soupir.

- Tu as toujours eu du mal à voir le bien en toi, alors que pour moi, tu as toujours brillé comme une étoile, éclatante et indispensable. Dis-je du mieux que je pouvais dû à cette vague de chaleur qui traversait mon corps entier.