"La seule chose que nous apprend la mort, est qu'il est urgent d'aimer."
Éric-Emmanuel SchmidtVoilà maintenant trois jours que nous portions un poids supplémentaire sur nos épaules. Ce lâche nous avait sauvés la vie, en contrepartie il m'avait été obligé de le protéger et de l'emmener avec nous. Nous marchions le jour et ne dormions que d'un œil la nuit. Affamés et déshydratés, ne sachant où aller nous errions sans but dans les campagnes et petits villages que nous croisions. Nous dévalisions alors les cuisines, chambres, salons, de tout ce qu'ils pouvaient nous apporter ; nous risquant même dans les bunkers sans espoir d'y trouver vie ou vivres juste un mince espoir. Mais jamais nous nous arrêtions plus d'une nuit au même endroit, une des nombreuses règles à respecter si nous voulions continuer de survivre. Jusqu'à présent nous n'avions rencontré personne «vivant», ce qui n'était pas sans m'en déplaire vu la dernière rencontre que nous avions eu avec des hommes. Le soleil se couchait sur cette troisième journée et il nous fallait trouver refuge pour la nuit. Fort heureusement en s'enfonçant un peu plus dans les bois Aziliz perçue une cabane en hauteur agrippé à un immense chêne. Sans échelle il nous fallut escalader le tronc pour s'y rendre mais l'ascension était faisable et ne causa de peine qu'au misérable qui nous suivait. Une fois là-haut nous découvrions qu'une seule salle quelque peu étroite mais cela suffirait pour une nuit. Des matelas de fortune avait déjà été imaginé par l'ancien propriétaire des lieux nous n'avions plus qu'à nous installer et y passer une courte nuit. George fou de joie d'avoir trouvé un tel endroit laissa tomber ses affaires et s'entendis sur un lit avant de se relever en quatrième vitesse.
« - Qu'est-ce qu'il y a ?
- Il y a quelque chose en dessous de la couverture !
- Mais qu'est-ce que tu racontes ?
- J'ai senti une bosse ! »
Je soulevai le tissu spongieux qui recouvrait le « lit » et découvrit en effet le cadavre anorexique, et à moitié dévoré d'un chat. Aziliz poussa un cri de terreur et s'accrocha aux bras de George qui fixait la bête d'un air terrorisé. Je le saisis donc et me rendis jusqu'à une fenêtre pour lui rendre un dernier hommage et un dernier saut. La chute fut brutale mais nous étions débarrasser de ce squelette.
& * & * & * &L'aube se levait quand Prune entrouvrit les yeux avec un étrange pressentiment au cœur. Elle se leva tant bien que mal malgré la fatigue et revêtit un pull qu'elle avait trouvé la vieille. L'automne bien entamé, le temps se faisait de plus en plus frais, l'hiver serait rude cette année. Prune commençait tout juste à ranger ses affaires quand des bruits suspects attiraient son attention. Elle pencha la tête par la fenêtre pour découvrir le malheur qui allait bientôt s'abattre sur eux. Une assemblée de mort se trouvait au pied de la cabane et errait aux alentours du cadavre jeté la veille au soir. Se maudissant pour cet acte stupide et irréfléchie qu'avait été de jeter de la nourriture pour ces morts. Prune se rua sur ses deux compagnons afin de les réveiller. Ils devaient partir. Mais comment ?
& * & * & * &
Le petit groupe était coincé en hauteur depuis maintenant quelques heures quand un cri se fit entendre. Aziliz se leva d'un bond et atteint-la la fenêtre en deux foulées. C'est alors qu'elle put les apercevoir pour la première fois ; un homme suivie de deux jeunes filles. La plus âgée saisit un poignard qu'elle plongea dans la tête d'un mort. L'homme quant à lui protégeait la plus jeune et mis à terre la moitié du groupe qui siégeait plus bas. Sans un mot Prune sauta de la cabane tout en gardant prise sur les branches de l'arbre. Arrivée au sol elle se saisit de son court couteau et finis les quelques morts restants. Ceci fait Aziliz et George descendirent de leur planque afin de découvrir les étrangers. Prune toujours méfiante se présenta elle et ses compagnons avant de les questionner.
« - Et vous ? Qui êtes-vous ?
Ce fut l'homme qui lui répondi.
- Je m'appelle Franck. Voici mes deux filles ; Julie et Cloé. Nous nous cachions dans la forêt quand nous vous avons vu envahie par ces mordeurs.
- Les mordeurs ? C'est comme ça que vous les appeler ?
La plus jeune des sœurs pris la parole.
- C'est tout ce qu'ils savent faire. Semer la mort en mordant. "& * & * & * &
Mais qu'est-ce que je fous bordel ? Maintenant nous marchons en compagnie de trois inconnus. Nous nous dirigeons vers une petite ville vu sur une carte de la famille. Peut être allons nous y trouver de la nourriture avec un peu de chance. Mais plus important je dois me trouver une arme. Il ne me reste qu'un simple couteau. C'est trop peu face à tout un groupe. Si je veux pouvoir protéger Aziliz il me fait quelque chose de plus... dangereux.
"- On est bientôt arriver ?
- George si tu repose cette question encore une fois de plus je te jure que je te fracasse le crâne.
-... Ok"
Marchez dans le froid est épuisant et tout le monde est à bout de force. Mais cet air gelée me rend particulièrement agressive donc je suis en tête de file sur le goudron qui s'étant a perte de vue et marche seul. Derrière le petit groupe fatigué continue de se plaindre de la température frigorifiante. Aziliz s'entend plutôt bien avec Cloé, je l'es entend rire derrière moi pour une raison inconnu. Après tout elle n'ont qu'un an d'écart. Mais je ne m'en soucie guère longtemps. Chaque pas supplémentaire est un supplice mais j'aperçois bientôt la pancarte annonçant notre ville tant attendu. La nuit commence a tomber et il nous faut trouver un refuge au plus vite. Nous arrivons sur un quartier minimaliste composer d'un vingtaine de maison. L'endroit désert n'est pas infester de mordeurs. Nous nous approchons de la maison la moins abîmer et vérifions qu'elle est vide et sûre. Une fois ceci fait nous pouvons nous y installer pour la nuit. Celle ci laissa vite place au jour de nouveau.& * & * & * &
Le soleil se lève doucement tandis que je mangeais un gaspacho trouver dans un placard. La cuisine était vide mais la cave quand à elle regorge de nourriture. Je pense que nous pourrions rester quelques temps ici afin de nous reposer avant de reprendre la route. Il faudrait que j'en parle à Aziliz et George. Je suis assise sur les marches extérieur de la maison ma conserve à la main. La brise du matin est fraîche a cause de la brume. Alors que tout le monde dort Aziliz me rejoins.
"- Bonjour, bien dormi ?
- Mieux que la nuit dernière déjà.
- Une petite faim ?
Je lui tend ma soupe froide qu'elle s'empresse de saisir.
- Carrément, merci !
Elle savoure cette nourriture dont elle a été privée si longtemps. Chaque bouchée lui redonne un peu plus de force. La bouche encore pleine elle se remet à parler.
- Hum... Quand repartons-nous ?
- Nous.. ?
- Oui nous ; toi, George, la famille et moi.
- Je ne sais pas si rester avec la famille est une bonne idée..
- Quoi ? Tu vas pas me dire que tu veux laisser Cloé et sa famille !
- Cloé... Tu t'entend bien avec elle.
Son regard sur moi se fait sentir. Elle me fixais alors que je détourne le regard.
- Tu ne devrais pas trop lui accorder d'importance.
- Oh c'est pas vrai, t'es repartit dans ton délire. Tu sais tout le monde ne meurt pas a cause de cette merde ! On peut encore s'attacher au personne.
- Elle peut mourrir d'un moment à l'autre.
- Oui comme toi et moi je te signale. C'est pas différent d'avant tu sais. Avant aussi les gens mourrait d'un jour à l'autre. Rien n'a changer."_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Hey !
Donc voila deuxième chapitre d'écrit j'espère qu'il vous as plu. N'hésitez pas à me laisser un commentaire pour me dire ce que vous en avez penser ou juste à aimer. Le troisième chapitre est presque fini je le posterais demain ou après-demain.
Bonne vacance a tous (en espérant que vous soyez en vacance) ou bonne journée simplement ;)
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Dead or Alive
Science FictionEt si le monde basculait ? Et si tout ce que vous connaissiez disparaît soudainement ? A qui feriez-vous confiance ? Et comment feriez-vous pour survivre ? Dans ce cas il s'agit de deux sœurs qui feront tout pour veillez l'une sur l'autre alors qu'...