« Une promesse c'est pour la vie, pas pour une nuit. »
Pasadena, 1996.
L'horreur règne sur la ville de Pasadena. Une nouvelle victime, la première depuis dix ans, a été retrouvée morte dans un hôtel. La peur s'empare des habitants tandis que les rum...
Ce chapitre est un bonus spécial Saint-Valentin. C'est une alternatif, donc un chapitre qui ne se reproduira pas forcement dans l'histoire de base. Mais un peu d'amour ne fera pas de mal, si ?
Vous allez retrouvez nos deux petits amoureux ! Bonne lecture mes stars !
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"still don't know how to talk through that story"
augusta - gracie abrams
Jamais je n'aurais pensé un jour avoir quelqu'un pour la Saint-Valentin.
En ce mercredi après-midi, nos chaussures sur nos cuisses, nous décorons chacun nos semelles. Paroles de chansons, étoiles, et nos initiales apparaissent sur les foxing de nos baskets. Je dirais que c'est une manière de célébrer cette journée.
L'air frais caresse nos visages, tandis que l'hiver s'évapore petit à petit au fil des cours. Sa brise glaciale reste, mais cela ne nous dérange pas. Mateo a pris mon sweatshirt noir pour cette occasion, et de mon coté, je lui vole également ses pulls.
Je grave sur sa Converse nos initiales. Il fait de même, ajoutant des étoiles à cinq branches et des effets de lumière sous son encre noir.
Nous sommes ici depuis la sortie des cours. Directement arrivés chez lui, nous nous sommes chamaillés pour savoir qui ouvrait la porte pour l'autre, ou pour qui allait cuisiner notre dîner en amoureux.
Ce souvenir m'arrache un petit rire. Dessinant sur le foxing de sa chaussure, son doigt se glisse sur ma joue, d'un geste tendre. Mes yeux s'élèvent vers les siens, brillant d'amour. Mes lèvres s'étirent automatiquement.
Il est tellement beau.
— Qu'est-ce qui te fait sourire comme ça, dis-moi ? me demande-t-il, avant de reposer son attention sur sa chaussure décorée d'encre.
Mes épaules se haussent.
Je pourrais le regarder pendant des heures, admirer les traits de son visage dégagé grâce à la queue-de-cheval qui rassemble toutes ses boucles, ou même contempler du toucher chaque courbe sous son pull.
— T'es juste beau, dis-je d'un coup. Donc je souris.
Ses iris bicolores illuminent d'adoration. Battant plusieurs fois des paupières, ses joues s'arrondissent dans un large rictus. Il délaisse un instant ma chaussure pour venir m'embrasser sur la joue.
C'est à mon tour d'imiter son expression précédente. Je l'aime tellement.
— Merci, Hjärtat. (mon cœur.) Je te retourne le compliment.
Ce surnom tressaille toute ma colonne vertébrale. La manière dont il joue sur ses origines suédoises me donne envie d'apprendre la langue, si j'en ai les capacités. Mais je pense pas.
