Une famille pas tant recomposée ~Terminé~

Chapitre 19 : Juste lui et moi

Ce matin le réveil était dur. Mes amis m'ont demandé pourquoi je n'étais pas venu en cours, mais surtout où j'étais. Je leur ai expliqué brièvement et on a changé de sujet de conversation. La matinée est passée assez vite. J'ai pris le car pour aller voir Julien. Il a été changé de service. Il l'on mit dans une chambre seule. Quand je suis entré, je l'ai embrassé :

« -T'étais passé où ? me demande-t-il.

-Je n'étais pas très loin et puis j'avais le droit de prendre l'air aussi.

- Oui prendre l'air pendant une journée sans donner de nouvelles à personne. T'étais où ? me demande-t-il en insistant.

- A Marseille. Finis-je par céder.

- T'appelle ça pas loin. S'exclame-t-il.

- Julien c'est bon, j'étais chez mon père. Je ne suis pas venu ici pour me prendre la tête, merde à la fin.

- J'ai eu peur tu peux comprendre ? Essaie-t-il de faire prendre conscience.

- Oui je peux, mais j'ai l'impression de me faire engueuler par ma mère.

- Pourquoi t'es partie sans me le dire. T'es allée faire quoi chez ton père ?

- Je suis parti sans rien te dire parce que tu m'en aurais empêché, je te connais trop. Et puis j'ai le droit de voir mon père. Tu vois bien le tien tous les jours. Lui explique-je.

- Peut-être mais tu ne pouvais pas attendre pour voir ton père ?

- D'ailleurs en parlant de lui je dois faire Noël avec sa famille samedi.

- Tu passes tout le week-end avec lui ?

- Je ne sais pas parce qu'il squat chez mes grands-parents. Je dois l'appelé pour savoir. Mon frère reste lui, mais moi je ne sais pas.

- Je sais que tu voulais faire mon anniversaire, on pourrait le faire quand je sors.

- Oui si tu veux. Il faut que tu demandes à ta mère si elle peut nous laisser la maison.

- Ouai je vais voir ça. S'ils t'ont changé de chambre c'est que tu vas bientôt sortir.

- Oui, je ne sais pas quand je vais sortir. Me dit-t-il.

- Ce n'est pas grave, je passerais peut-être te voir samedi matin de bonne heure.

- Je me lèverai alors.

- Sinon on se voit Dimanche vers 17h pour que tu m'aides à préparer la maison.

- Oui, mais non je préféré me levé tôt samedi.

- Moi je préférais que tu te reposes. Lui explique-je.

- Elodie sa fera plus d'une semaine que je serais sorti du coma. Je ne suis pas en sucre tu sais.

- Oui mais quand même.

- Bon si ça te fait plaisir, je le ferais.

- Merci, je vais y allée.

- Elodie, je sais que ta peur, mes parents sont pareil. Mais je veux reprendre une vie normale. Même si elle ne sera plus pareille.

- Sa ne pourra plus jamais être pareil. Marronnais-je

- Pourquoi tu dis ça ? Me demande-t-il.

- T'a frôlé la mort, on ne peut pas continuer à vivre normalement après une épreuve pareil. Continuai-je.

- Tu n'as pas peur que je remonte sur le scooter, hein ?

- ...

- T'a peur de quoi au juste ? Tu peux te rassurer cette accident ne m'a fait réaliser à quelle point la vie était importante et aussi qu'elle était aussi fragile qu'un fil. J'ai juste envie d'en profiter avec toi. Je t'aime encore plus. S'exprime-t-il.