Chapitre 18 : De retour à la maison

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J'ai besoin d'être seule. Quand le train est arrivé à 14h07, je suis descendu. J'ai pris un car pour aller dans une petite ville où habitent mes grands-parents. J'avais un copain là-bas. Il est au lycée mais il a sauté une classe. Ma grand-mère me gardait souvent le mercredi et le week-end. Je suis allée au terrain de tennis où on se promenait. Je me suis assise près d'un cerisier en fleure. C'est tellement beau comme paysage. Il fait beau et chaud aujourd'hui. Je repense à tout ce qui s'est passé depuis la rentrée. Tout s'est passé tellement vite. J'ai vu les enfants sortir de l'école. Je regarde mon portable pour voir l'heure. Je me rends compte qu'il est 17h. Il faut que je rentre pour être à la maison. Je décide donc d'allé à l'arrête de bus. Le prochain car été dans 23 minutes. Je mis mes écouteurs en attendant. Quand le car est arrivé j'ai pris un ticket et suis montée. Je suis enfin arrivé. Je suis rentré à la maison et je suis partie dans ma chambre et me suis enfermé. J'avais envie qu'on me laisse seule. Camille à vue que j'étais rentré. Elle a tapé à la porte. Je n'ai pas répondu. Elle a engagé le dialogue. Je ne répondais toujours pas. Elle a été cherché Elyes qui l'a envoyé sur les roses quand il a entendu mon prénom. Elle a été cherché son père et ma mère. Ma mère a frappé.

« - Elodie c'est maman, ouvre s'il te plaît il faut qu'on parle.

- Laisse-moi s'il te plaît.

- Elodie ouvre moi. »

J'ai finalement été ouvrir, ma mère est rentré. J'avais mes écouteurs et j'étais allongé sur mon lit. Elle sait assit sur mon lit et m'a regardé. Elle me fait signe d'enlever les écouteurs. Ce que je fais. Elle me demande pourquoi je suis partie sans prévenir.

« - Je voulais rester seule et réfléchir ce que je ne peux pas faire ici.

-T'aurais quand même pu prévenir. Pourquoi t'es parti à Marseille aussi. Tu savais que tu pouvais me prévenir et que je t'y aurais autorisé.

- Je sais, je suis partie sur un coup de tête.

- J'ai eu peur pour toi.

- Je sais papa me l'a dit.

- Pourquoi tu ne m'a pas envoyé de message de la journée si tu le savais.

- Je viens de te le dire j'avais envie de réfléchir et d'être seule.

-Ton père m'a dit que tu devais aller en cours cette aprèm. Le lycée m'a appelé pour savoir où tu étais.

- J'irais leur emmené un mot demain matin c'est tout.

- On mange dans 20 minutes. Finit-t-elle par me dire.

- D'accord.

- Tu peux me faire plaisir, parle avec Elyes.

- Ok, je vais y allé.

- Tu ne vas pas voit Julien aujourd'hui ?

- Non je n'ai pas le courage, demain. Je n'irais pas chercher Camilla du coup.

- Ok je vais le dire à Xavier.

- Bon je vais voir Elyes. »

J'ai toqué à la porte de la chambre d'Elyes. Il a dit d'entré. Quand il a vu que c'est moi il sait tournée et m'a demandé ce que je faisais ici.

« - Je crois qu'il faut qu'on s'explique.

- Je crois qu'on sait tout dit hier.

- Bon si tu ne veux pas, ce n'est pas grave, ce n'est pas moi qui veux. C'est ma mère.

- Ta mère a raison, il faut qu'on arrête de faire nos gamins et qu'on se parle calmement.

- Je pense pareil, je peux rentrer du coup. Lui demande-je.

- Oui rentre, ferme la porte derrière toi. Me dit-il.

- Ok, je ferme la porte, je suis désolé de t'avoir parlé comme ça, je n'avais pas à te répondre comme ça. Surtout que tu voulais faire bien.

- Sais ça que je ne comprends pas. Pour une fois, j'étais sympa et toi tu m'as jeté.

- Je ne sais pas ce qui s'est passé, je pense que c'est les nerfs de c'est deux dernières semaines qui sont retombés et la fatigue.

- Ouai c'est surement ça, je t'en veux plus et puis viens t'assoir reste pas assise comme une cruche. Je me suis assise sur son lit. T'a toujours mal.

- Non, lui dis-je en souriant.

- Arrête tu boite toujours, ta mère elle le sait.

- Non elle ne sait rien.

- Mais pourquoi tu ne lui as pas dit. Tu dois avoir quelque chose.

- Elle va encore s'inquiété pour rien, j'en ai eu assez de mon père ce matin.

- Il l'a vu ?

- Non rien à voir.

- Il sait passer quoi ?

- Rien, Raph il t'a donné mes leçons ou pas ?

- Oui, il les a pris sur son bureau, tiens. Il m'a dit qu'il t'appellerait après son entrainement.

- Ok merci, dit moi c'est qui la fille avec qui t'as fait un câlin lundi soir.

- C'est une copine, mais la tu devis la question.

- Une copine ou plus ?

- Il sait passer quoi cher ton père.

- Tu ne me dis pas ce qui se passe avec ta mère, c'est pareil.

- Je ne vois plus ma mère.

- Oui bah tu ne me dit pas tout quand même je peux bien faire la même chose.

- Sauf que là j'ai l'impression que tu caches quelque chose d'important.

- Je me suis engueuler avec lui et je me suis sentie oppressé. J'ai juste fait une petite crise d'asthme sait pas grand-chose, ça n'a pas amélioré mon truc au talon.

- Ce n'était pas si compliqué.

- Pourquoi tu veux tout le temps tout savoir ?

- Je me suis attaché à toi, t'es comme ma petite sœur c'est tout.

- Franchement je ne vois pas ce que tu trouves de bien d'avoir une sœur comme moi. Lui dis-je en souriant.

- C'est vrais t'es chiante, t'es une tête de mule en plus et tu n'écoutes personne, tu te casse sans prévenir. En fait tu ne fais pas ce que tout le monde veux. Me dit-il en rigolant.

- Et encore je peux être très agaçante quand je veux. Je ne suis pas un cadeau. »

On part dans un fou rire mémorable. Je m'allonge sur son lit. Quand on arrive à reprend nos esprits, il me prend dans ces bras. Je lui chuchote que je suis contente de l'avoir comme frère, il me répond que lui c'est la même chose. Nos parents nous ont appelés et nous sommes allées à table. J'ai fini ma soirée avec Elyes. On a parlé jusque tard dans la nuit.

Une famille pas tant recomposée ~Terminé~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant