« NOOO NOOO NOOO, I DESTROYED ZE CAR NO ! »
J'explose de rire, comme si je n'entendais pas cette foutu phrase approximativement sept-cent-cinquante-trois fois par jour.
À mes côtés, Josep Martì, l'homme que je pourrais qualifier comme mon meilleur ami.
Nous nous sommes rejoints que tous les deux afin de faire un petit jeu pour les réseaux sociaux, avec une journaliste.
Il était proche de moi, et lorsqu'il parlait et que je n'avais rien à faire pendant ce temps, je me concentrais sur son parfum. Ce mélange atypique de son Lacoste en élixir et de son odeur naturelle donnait un rendu si enivrant, qu'il m'arrivais de me prendre quelques balles perdues par la journaliste lorsque j'étais dans la lune.
Alors je ricane, et Pepe ricane aussi. On est pas meilleurs amis pour rien finalement.
En sortant de cette rencontre, il marche de quelques pas devant moi, concentré sur son téléphone.
Alors, je le détaille de la tête au pieds : avais-je déjà remarqué à quel point il était attirant ?
Ses cheveux noirs en bataille se baladaient sur son visage lorsqu'il passait sa main dedans, approximativement 5 fois par minute.
Je rigole légèrement, d'un souffle à peine audible à cette pensée, puis, je regarde discrètement l'écran de son téléphone.
Sur Instagram, il entretenait une conversation plutôt romantique avec une fille. A chaque fois c'était lui qui relançait la discussion, et toujours avec une petite disquette ou un truc à en faire rougir Max Verstappen.
Je ne l'admettrais jamais, ni à moi ni à personne, et encore moins à lui. Mais j'ai vraiment le seum.
Et comme à chaque fois que je me rends compte de situation comme celle-ci, puisqu'il se trouve que Pepe est un coureur de jupon, un Dom Juan, un charo, peut importe, mais il est mondial : je parle avec lui. Enfin, sans lui.
- Tu veux pas parler de cette manière là avec moi plutôt qu'avec 5 meufs différentes chaque jours là ? Frère t'es trop mondial tu casses les couilles.
- Qu'est ce que tu racontes encore Hadjar, parle anglais !
Martì se retourne, et son regard transperce le mien. Je sais que mes yeux ne transmettent pas une émotion neutre, mais que deux gros cœur doivent s'y trouver.
Je ne sais pas si il s'en doute, et je ne sais pas pourquoi non plus je le trouve si beau tout à coup.
Il s'arrête de marché, toujours face à moi, et ce qui devait arriver arriva : je lui fonce dessus comme pas possible, trop concentré pour me rendre compte qu'il avait cesser d'avancer.
Il bascule en arrière sans tomber pour autant, et je me rattrape à son teeshirt, tandis que ses mains se posent sur mes côtes.
- Attention gros ! Ricane-t'il.
Nous nous relevons, puis, il s'apprêtait à continuer sa course quand sa copine du jour l'appela.
- Attends mec je-
- T'inquiète. Je le coupe.
Il décroche en me souriant et commence à faire le malin avec cette fille.
Je lève les yeux au ciel et part du Paddock, en direction du parking. Là-bas, j'y retrouve ma voiture, grimpe a l'intérieur, et alors que je m'apprêtais à partir après avoir démarré, la porte côté passager s'ouvre et le corps harmonieux de Pepe s'affale sur le siège.
Il se tourne vers moi, et me fixe, toujours ce même regard rieur dans les iris.
- T'allais quand même pas partir sans moi Hadjar ?
- Pourquoi tu demandes pas à ta meuf de te ramener. Je lance, sèchement, tout en sortant du parking avec la voiture.
Il s'attache et range son téléphone portable dans sa poche arrière.
- J'ai pas de meuf.
- T'en a au moins trente racontes pas de conneries.
- C'est des petits flirts c'est rien de concrets. Ça compte pas.
- Pour moi ça compte.
Il hausse les épaules.
- Arrête de me parler en français, c'est une très jolie langue et j'adore l'entendre de ta bouche mais je ne comprends rien.
- Parle moi espagnol Martì. S'il te plaît.
Je lui demande, mais dans ma tête cela sonne plus comme une supplication.
Sa langue maternelle est tellement belle, et sa voix quand il la parle est tellement douce que je pourrais l'écouter des heures.
- Sabes mi amor, si tan solo asumiera aunque sea un solo porcentaje de lo que siento por ti, todos los medios de comunicación ya estarían hablando de ello
- Je sais pas ce que ça veux dire mais c'est beau.
- Como tù.
- Là par contre j'suis pas con.
Il sourit doucement et fait mine d'être concentré sur la route. Mais j'avais parfaitement compris.
En attendant, j'étais pas mieux, et faisait semblant d'avoir oublié.
La route sous le coucher du soleil, laissait de magnifiques rayons orangés se déposer sur sa peau bronzée.
Je ne pu m'empêcher de le regarder, tant ses yeux et ses cheveux s'étaient éclaircis, et le rendait d'une beauté inouï.
- Concentres-toi sur la route Hadjar, ou sinon laisses moi conduire.
Je secoue la tête et tente de me reconcentrer, mais alors que ma tête était complètement ailleurs, trop occupé par mes propres pensées pour l'être trop, je sentis une source de chaleur glisser sur ma cuisse, et, en baissant vite fais les yeux, je découvris avec stupeur sa jolie main veineuse et fine, ses doigts longiligne caressant doucement le tissus épais de mon jean bleu.
Je déglutis et tenta de me reconcentrer une nouvelle fois, mais sa main faisait des vas et viens, me déstabilisant complètement, beaucoup trop pour que mes yeux ne quittent pas la route.
Puis, alors que je pensais qu'il avait été déjà très loin, et même trop loin en terme de dangerosité sur la route, je ne m'attendais pas à ce qui allais suivre, mais alors pas du tout.
Ce fou attrapa le volant d'une main pour conduire, puis tourna ma tête vers lui, et déposa un long baiser sur mes lèvres, tout en conduisant.
Je ne sais pas par quelle opération du Saint-Esprit à t'il pu conduire sans nous faire faire d'accident, mais pourtant il l'a fait.
- T'es complètement ravagé toi.
Je reprends contrôle de la route, la voiture avait vacillé légèrement et un coup de klaxonne des gens derrière s'était fait entendre.
Alors que nous venions de rejoindre l'autoroute, il pris une petite liberté. Que dis-je, une TRÈS GRANDE liberté : il se détacha (disclaimer : a ne surtout pas reproduire sauf dans ces trois cas : - C'est un pilote de f1 qui conduit, il y'a danger de mort imminent, la personne au volant est morte)
et repris le volant, puis s'installa sur moi, son corps me faisant face.
- Reprends le volant Isack je vois pas ce que je fais !!
Je me dépêche de reprendre la route des yeux en posant sa tête sur son épaule, et la voiture avait tellement dérivé qu'elle avait failli frôler le bas côté.
- Putain.. Je murmure, aillant failli niquer ma voiture, pas au premier prix.
Puis Martí ose. Il se colle encore plus à moi, et écarte le col de mon polo, retirant les trois boutons, puis dépose quelques bisous dans mon cou.
Ce mec est complètement malade. Je suis trop sensible à ce genre de choses, et à n'importe quel moment j'en oublie la route.
Il remonte son manège jusqu'à ma mâchoire et tente d'embrasser mes lèvres.
- Bouge Marti j'vois pas la route.
Il ricane, pas vexé du tout, et continue d'attaquer gentiment mes clavicules.
Puis, je lève ma main inutile pour le moment, étant donné qu'il n'y avait pas de vitesse à passer, et déboutonne les deux premiers boutons de sa chemise blanche. La voiture va à gauche et à droite, désorientée. Ce qu'on fait est extrêmement dangereux mais c'était son idée.
Puis, il vient m'enlacer tendrement :
- Tu vas m'inviter à dormir chez toi au moins ?
- Je sais pas, c'est sous-entendu ou pas ?
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𝘖𝘯𝘦 𝘚𝘩𝘰𝘵 • Formule 1 - 2
FanfictionIci un petit recueil de One Shot sur la formule 1 Driver x Driver uniquement ! J'adore faire des ship un peu problématique et improbable. Bonne lecture, et n'hésitez pas à vous abonner et à voter si l'histoire vous a plu (oui je force et alors)
