Lando x Oscar

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Disclaimer : Les dialogues seront en anglais dans cet OS, bonne lecture ! 

« all my fault. So sorry Oscar. Didn't want you to-»

L'australien écoute son coéquipier distraitement en hochant la tête. Tous les journalistes sont autour d'eux.
Ils ne peuvent pas parler intimement, et l'option de la driver room n'est pas encore envisageable.

"I'm so sorry Oscar, I really didn't want to touch you like that, everything is my fault, I'm too bad for that I-"

Le plus jeune lève les yeux au ciel dans son casque et lui attrape la main comme il peut, avec leur gants, s'approche de lui, et lui marmonne discrètement.

« Stop denigrating yourself like that man. You know that everything is not always your fault huh? »

Lando lève ses beaux yeux vers lui. Lui qui est légèrement plus grand, à la grande surprise de certains, lui qui avec ou sans casque, fait toujours bondir son cœur.
Lui qui peut importe l'émotion qui passe sur son visage, fait également réagir son corps.

Lando est malheureux.
Cette saison est tellement compliquée.

Elle partait plutôt bien, toujours un podium au minimum, parfois une victoire aussi.
Le rêve, le paradis pour un pilote de F1.

Mais Lando n'a pas le mental pour tout ça. Et ses résultats le montre.
Il est malheureux.

Les autres autour de lui ne le voie peut être pas, mais Oscar lui, l'a vu.
Il l'a vu mais il sait aussi que c'est pas si récent que ça en a l'air.

Son coéquipier à beau faire le fier, à rigoler de son petit rire aiguë adorable, et à afficher ce sourire permanent sur son beau visage, il n'est pas aveugle.

Le soir parfois, quand ils sont séparés, Lando appelle Oscar, la voix tremblante.

« Please Osc... I need you, i'm sorry... »

Et Oscar avait fini par comprendre un truc : Lando s'excusait tout le temps.
Pour rien, la plupart du temps.

Et Oscar venait à chaque fois qu'il l'appelait, pour le retrouver assis au bord du lit, les coudes sur les genoux et la tête dans les mains, tremblant, mais jamais en pleurant.

Et Oscar le prenait dans ses bras, et finissait toujours par dormir à ses côtés.
C'était toujours comme ça.
Tous les jours.
Ou du moins tous les jours où il avait besoin de lui.

𝘖𝘯𝘦 𝘚𝘩𝘰𝘵 • Formule 1 - 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant