L'Alpha Dominant et la Luna Soumise (réécriture requise)

~ segment 18 ~

Depuis l’attentat de DREMONT, les meutes étrangères aux États-Unis se virent démembrées et démantelées. En effet, si un groupe d’humains surentrainés avait réussi à venir à bout de l’un des Alphas les plus puissant de la Terre, qu’en serait-il dans le cas des atttaques menées par des êtres surnaturels ?

Une dizaine de Dirigeants de meute perdirent la vie à cause de la nouvelle tendance et le point commun dans toutes ces affaires de coup d’état, d’attentats et d’envahissements, demeurait en ce que ces Alphas étaient sans partenaire, et par l’occasion faibles devant la menace. Chaque cas était différent dans la mesure où le fait d’être sans sa moitié ne signifiait pas forcément être célibataire : il y avait des Alphas qui étaient juste en période de désaccord avec leur partenaire, ceux qui avaient été séparés par le kidnapping de la Luna, voire même par la mort de cette dernière …

Cet état de fait pouvait donc expliquer l’entêtement des Alphas des meutes étrangères à la Northpart à vouloir que Leland soit uni à sa partenaire. Pour qu’il soit plus fort… Même si d’autres cherchaient visiblement à s’accaparer sa meute.

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———Tennessee, Domaine du LYCAOR, dans l’auditorium.

*11h 34*

« J’imagine avoir de gros problèmes si je refuse quand même de m’unir à mon âme-sœur, n’est-ce pas ? » s’enquit nonchalamment le Dirigeant de la Northpart.

« Vous le dites vous-mêmes. » acquiesça l’Alpha anglais, soutenu par la majorité de ses homologues.

« Alors, je vous attends. » répliqua-t-il dans un rictus tout autant sadique que carnassier.

« Ne soyez pas têtu, Alpha Leland, le conseilla Desmond, on ne veut que votre bien et celui de la Northpart. »

« Sauf votre respect, je suis le seul à savoir ce qui est bien pour moi et pour MA meute. »

Sur-le-champ, la louve Bêta se leva vaillamment de son siège pour prier aux Alphas de lui accorder au moins 10 minutes pour converser avec Leland. Mais au lieu de cela, l’Alpha Suprême suspendit la session, la conseillant à elle et à Niels de raisonner leur Dirigeant.

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———Détroit, État du Michigan.

Isabelle – pour des raisons de santé – resta chez elle avec sa fille. East qui se promit de remettre la discussion de la veille sur la table finit à un moment donné par l’aborder. La dame pqne voulut rien entendre et s’en alla dans sa chambre mais notre blonde vénitienne n’allait pas abandonner aussi facilement.

« Maman,… s’il te plaît, plaida-t-elle, tu sais que je ne resterai pas à tes côtés pour toujours… je veux dire, même les oiseaux finissent par quitter le nid alors pourquoi pas moi ? »

Elle s’agenouilla à ses côtés les yeux larmoyants et la voix cassée puis poursuivit :

« Maman, je ne supporte plus cette vie, cet air… je suis fatiguée… j’ai vécu tellement de traumatismes ici et tout ce que je souhaite c’est tourner la page pour prendre un nouveau départ dans un nouvel environnement… Je t’en prie maman, ne me prive pas de ça. »

…

« Et qu’est-ce qu’elle a dit ? » s’enquit Daniel.

« Rien. »

« Qu’est-ce que tu comptes faire maintenant ? »

« Ça m’importe peu en ce moment. Depuis, elle ne m’a pas adressé la parole jusqu’à mon départ. Je me sens mal pour lui avoir parlé de cette histoire alors qu’elle n’allait pas bien. »