Rencontre

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Ce matin, le froid de new York me réveilla et me poussa par la même occasion à filé sous le jet d'eau chaude. Une fois ma douche prise je m'habillais d'un Jean et d'un pull en laine blanc suivit de mes botte en cuir, après mon petit déjeuner je comptais reprendre mes marques dans ma ville d'enfance. Mais avant cela je m'empressais de boire les neuf pillules que composé mon traitement, le vertige d'hier m'avais rappelé que je ne pouvais tout simplement pas me passer d'eux. Ces médicaments sont m'ont dernier recour avant la chimiothérapies, je refusais d'avoir recour à celle ci, peut être avais je plus peur de la souffrance que de la mort.

Une fois en bas, je filé à la cuisine qui à mon grand éttonement étais vide, les garçons se trouvais sûrement en bas, dans la salle de ring. Je ne m'en souciais pas plus et je prit mon petit déjeuner, composé d'un bol de céréales et d'un verre de jus d'Orange. Une fois le tout engloutit, j'enfilais mon manteau pour sortir avant que Juan n'apparaisse au pas de la porte.

- Tu sort ?

- Oui, je pensais retrouver New-York. Voilà cinq ans que je ne suis pas venu.

- Je peut t'accompagner ? J'ai une blessure à l'épaule donc je suis dispensé de boxe.

Je sourit et acceptais. Nous quittions donc ensemble la bâtisse pour les rues de New-York, je profitait de se moment pour mieux le connaître.

- Alors ques qui t'emmène chez mon père ?

- J'ai échappé à un ans de prison en passant une sorte de marché avec la procureur, fit il. Mon meilleur ami et moi on à fait une sacré connerie, c'etais le seul moyen de s'en sortir.

- Ton meilleur ami c'est donc Jack ?

- Non c'est Aaron, tu n'a pas eu l'occasion de le rencontrée hier, il s'entraîne jusque tard dans la nuit.

- Oh ! Et quel genre de bêtise avez vous fait ? Tu m'a l'air d'un chic type.

Il éclata de rire avant de m'attirer vers lui dans une accolade maladroite.

- Je le suis, mais disons que cette erreur ne me définit tout simplement pas.

- Tu n'a pas répondu à ma question, tentais je.

- Que dirais tu de prendre un café beauté ?

J'acceptais tout en n'insistant pas plus sur le sujet.

La neige commençait à tomber lorsque nous avons décidée de rentrer. Je pense que Juan et moi somme proche d'être ami, on s'entend bien et il semble être une personne en qui je peux me confier. Une fois rentrée je fit face à mon père.

- Bon sang Luna ou étais tu passer ?

- Arrête de t'inquièter, je suis partir faire un tour et Juan m'a accompagné.

- Je ne l'aurais pas laisser se faire kidnapper, plaisanta Juan.

- Luna, soupira mon père. Je m'inquietais vraiment, préviens moi à l'avenir.

- J'ai 21 ans, plus besoin de me chaperoné. Mais puisque tu insiste !

Après cette courte discussion, je descidais de descendre à la salle de ring, en bas. Personne ne me remarquât quand je franchit la porte, les garçons étais rassembler autour d'un des ring ou se déroulait un combat. Je m'approchais et je vit le spectacle violent qui s'offrait à moi, un des deux hommes frappais avec violence et rage son adversaire. Sans once de pitié il lui asséna des coup sur le visage. Je remarquais que je ne l'avais pas vu hier lors du dîner, je sais que si sa aurais été le cas je ne l'aurais pas oubliée. Il avais un côté effrayant presque félin. Il devais mesurée un mètre quatre-vingt cinq et sa musculature étais imposante, je dirais qu'il ne dépasse pas les vingt-cinq ans. Je remarquais aussi sa beauté deformais par la rage et la colère. Son adversaire tomba à terre mais il ne s'arreras pas, s'en étais trop ! Alors que je comptais intervenir Juan me devança.

- Aaron sa suffit ! Il est au sol.

Je compris alors que c'etais le troisième et en conséquent le meilleur ami de Juan.

- Sam va devenir fou, intervient un des gars de la foule. T'amoche toujours ses élèves en entraînement.

Aaron ne répondit pas, il peinait à calmer sa rage. C'était visible. Je ne savais pas si cette homme me fesais peur ou s'il me fascinais. Comment pouvais t'on habiter autant de colère.

La foule se dissipa rapidement, Aaron disparut de ma vue et Juan m'interpella.

- Que fait tu ici ?

- Je m'ennuyais alors je suis descendu.

- J'aurais aimer que tu rencontre Aaron dans d'autre circonstances, il est pas beau à voir quand il est énervée.

- Tu veux rire, il parais carrément instable.

- C'est pas qu'une impression, plaisanta mon ami.

Je rit nerveusement, ce qui poussa Juan à éclatait de rire.

- Ne fait pas comme ses gens, ajoutât il en reprenant son air sérieux. Il ne t'a donné aucune raison de le craindre.

- Je n'ai pas peur de lui.

Contre toute attente je ne mentais pas, que pouvais me faire de plus cette homme ? La vie s'etais déjà bien acharnée sur mon sort.

Je discutais quelque peu avec lui avant de sentir de léger étourdissements me prendre, il semblais être l'heure de mes médicaments.

- Je doit parler à mon père, mentis je. On se revoit après ?

- Ouais, je reste en bas Bella.

Je montais precipitement les escaliers avant de me cogner violemment contre un tors massif et dur, l'impact me propulsa en arrière et deux grandes mains sur mes hanches m'empêchèrent de tomber sur les fesses. En relevant la tête, mes yeux se noyèrent dans les siens si sombre. Je ressentit une sensation semblable au vertige que la maladie m'impossait, je fut comme éblouie. Cette échange qui avait semblais durer une éternité se brisa lorsque des pas proche se firent entendre. Aaron me décala et me stabilisa de ses mains avant de me relâcher.

- Regarde ou tu marche, me dit il de sa voix grâve et pleine de virilité. Tu pourrais avoir mal.

A mon oreille cette phrase semblait sonnais comme un avertissement, une menace. Abasourdie, je le vit me tourner le dos et descendre les escalier.

- Luna, sa va ?

Je me tournais vers mon père, qui attendais ma réponse.

- Cesse de t'inquièter Papa, je suis simplement fatigué.

- Tu me dit si sa ne va pas, hein ?

- Bien sur, je vais m'allonger.

Une fois que je passais devant lui pour montée, il m'embrassa le front.

- Je t'aime Luna.

- Moi aussi Papa.

Lorsque je fut installé dans mon lit, je ressasser ma journée. Elle avais plutôt bien commencer avec ma balade avec Juan, mais je causais du souci à mon père, n'aurais je pas dut le laisser dans son insouciance ?

Je pensais aussi à cette échange presque inexistant avec Aaron, à l'inverse des autre il n'avais pas chercher à savoir qui j'étais ! Je rougit en me souvenant de la façon dont j'avais fixé ses yeux sombres, inconsciemment je m'étais noyé dedans, il a sûrement dut s'en rendre compte.
Par gène je n'y pensais plus, puis le sommeil commençais à m'emporter. J'avais conscience que mon corp ne suivait plus vraiment la cadence, il suffisais de comptais le nombre d'heure dans la journée que je passais dans mon lit, mais je m'y fesais. J'étais en quelque sorte habitué à cette idée de mourir à petit feu.

Your only boxing fightOù les histoires vivent. Découvrez maintenant