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| A L A V A N N A |

Je posa mes fesses sur le sol froid et dur et remonta mes genoux a ma poitrine. Ma présence en ces lieux ternes avait était désiré, par qui était la question. Je n'avais révélé mon identité a personne, elle était restée secrète du moins je le pensais. Ma mère m'avait réprimandé maintes et maintes fois de ne pas faire beaucoup de connaissances a chaque endroit ou je me trouvais, de toute façon je n'avais jamais été la petite fille entourée d'amies, j'ai toujours étais la petite solitaire qui répondait aux professeurs et qui n'en avait rien a faire de l'école. Et le fait que je déménageais tout les six mois en jouait aussi. Quand je demandais a ma mère pourquoi je ne devais pas briser ces règles elle ne me répondait pas et m'emmenait manger une glace.

J'ai donc du suivre leur chemin et devins en quelque sorte une jeune nomade qui bougeait tout les six mois. J'avais fourni de fausses informations pour mes papiers et pour mon job et je changeais de coupes de cheveux, de coloration, de style vestimentaires et même de voiture a chaque endroit ou j'allais. C'était pour ma sécurité et mon bien me disait ma mère.

J'inspectais chaque coin de la pièce essayant de trouver un quelconque indice qui pourrait trahir mon kidnappeur. Mais rien. La pièce était tout simplement vide. Je concentra toute mon attention sur le plafond fissuré et sale. Bingo ! Des petites caméras étaient installées a chaque coin du mur.

Je voulais attirer l'attention de mon ravisseur et le seul moyen de le faire était de l'empêcher de me surveiller a l'aide des ces caméras. J'ôtais ma chemise et en déchira quatre morceaux, je m'éleva sur la pointe des pieds et balança les bouts de tissu sur chacune des caméras afin de cacher l'objectif.

Mon soutien-gorge noir en dentelle était totalement dévoilé par le simple débardeur qu'il me restait, je le remontais mais ma poitrine était tout de même visible. Je lâcha mes cheveux qui étaient réunis en une queue de cheval et les plaça de chaque côté de mes épaules. J'enlevais mes chaussures a talon et déposa mes pieds nu sur le carrelage blanc sali par la poussière.

Je me pointa devant la fenêtre blanche, j'appuya mes doigts sur la paroi de verre et scrutai les magnifiques oiseaux qui s'envolaient. J'ai toujours été fascinée par les oiseaux, ils étaient beaux et majestueux et surplombaient nos cieux souvent tristes. Voler devait être une chose incroyable, se laisser border par le vent et se sentir libre au dessus de ce sombre monde malgré les tempêtes et les obstacles. Je me comparais souvent aux oiseaux, j'avais ce besoin d'être libre de mes faits et gestes et de changer d'air quand bon me semble.

Je tournai légèrement la tête, je sentais des pas appuyaient sur du bois qui grinçaient, les pas devinrent de plus en plus audibles. Mon cœur battait vite, l'excitation montait a chaque pas qui se rapprochaient. J'allais enfin voir la personne qui a chamboulé ma vie de son calme parfait. La clé enclencha le mécanisme de la porte et une main s'enroula sur la poignée.

- Bonjour Mademoiselle Bonner.

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Bonjour.
Je vous ai prévenue que j'allais réécrire les chapitres bien comme il faut. J'espère que c'est mieux qu'avant. Dans tout les cas je trouve que ce travail est moins bâclé que l'autre.

job | L.T. |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant