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| L O U I S |

Assis au volant de mon 4x4 je tente de réfléchir sur l'identité des pseudo-ravisseurs d'Alavanna. Elle qui d'habitude est tenace, j'avoue que le fait qu'elle se soit faite enlevée m'a énormément brusqué. Non pas, car je me sois attaché à cette personne démesurément chiante mais c'est que je n'avais pas sentis son départ du lit. J'aurai pu tout arrêter et maintenant elle serait encore entrain de geindre à mes côtés parce qu'elle s'ennuie et que je ne veux pas répondre à ses satanés questions.

Je sors du véhicule et abaisse mes lunettes de soleil noires sur mes yeux. Même si elles ne mes sont pas utiles, je trouve qu'elles me donnent un certain style décontracté. Je verrouille les portes de la voiture et traverse la rue qui mène au trottoir où se trouve l'immeuble que je cherche. J'ouvre la porte du bâtiment après avoir sonné et me faufile parmi les quelques personnes présentes dans la salle d'attente. Je m'assois sur un siège vide et croise mes bras en regardant les personnes à mes côtes. Plusieurs femmes et deux hommes, pas d'enfant et c'est mieux ainsi. Je n'ai jamais apprécié les enfants et n'envisage pas du tout de devenir père dans le futur. Après tout je n'ai que vingt-quatre ans, j'ai encore le temps pour penser à ce genre de choses.

Alavanna, elle, hante mon esprit depuis maintenant deux jours, je ne sais pas ou elle se trouve et ce qui m'inquiète vraiment est que je ne la retrouve pas avant les deux semaines imparties. Zayn ne serait pas zen et serait capable de me faire la peau ou encore de tuer l'un des membres de ma famille pour me faire comprendre que tout est de ma faute et que je ne fais qu'empirer la situation. Je me demande ce qu'elle fait, si elle va bien et même si elle est encore sur le sol britannique.

On m'appelle. << Monsieur Tomlinson ? >>

Je me lève sous les yeux las des autres patients et serre la main de la doctoresse. Je la suis de près jusqu'à son bureau et m'assis sur la chaise qu'elle m'avait désigné. Je ne sais pas ce que tout les établissements médicaux ont avec les sièges inconfortables mais la ça devient de plus en plus difficile à supporter.

<< Bien, alors, nous ne nous sommes pas vu depuis un an environ c'est bien ça ? >>

<< Exactement. >>

<< Que puis-je faire pour vous ? >> Quémande-t-elle.

<< J'ai accumulé énormément de stress et- >>

Elle me coupe. << Et vous voulez que je vous prescris des antidépresseurs et des somnifères ? >>

Je lui confirme d'un mouvement de tête et elle comprit bien vite que c'était pour cela que j'ai pris rendez-vous avec elle. Elle a maintenant l'habitude de me voir, même si nous ne nous sommes pas vu depuis une douzaine de mois, je venais souvent dans le passé lui demander de me prescrire une ordonnance contre mon stress envahissant. Mrs. Strawbush ne se préoccupe plus du pourquoi et du comment j'étais stressé, elle le savait. Elle me sourit et signe l'ordonnance avant de me la tendre. Je sors un chèque de ma poche et paye la consultation.

<< Passez par la secrétaire pour lui donner le chèque ou je risque de le perdre >>

Elle me raccompagne à la porte. << Bien, merci. Au revoir ! >> Je lui serre la main et elle me sourit chaleureusement avant d'aller chercher un autre patient.

Je me dirige directement vers le comptoir en bois et me relève sur la pointe des pieds afin de mieux voir la petite blonde qui s'occupe a taper sur son écran d'ordinateur.

<< Hum...Excusez moi ? >> L'interpellais-je.

<< Oui ? >> Elle releva la tête.

Je lui explique ce que je viens faire et elle me coupa en s'excusant pour répondre au téléphone. Je tapote sur le bois avec mes doigts et regarde les brochures qui sont soigneusement posées dans des carrés en plastique. Une brochure attire mon attention, elle montre la sécurité incroyable de posséder des cameras de surveillance à l'intérieur de chez soi. Des caméras, je n'en ai pas besoin, j'en ai déjà.

Mais, oui, bien sur les caméras...

job | L.T. |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant