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| A L A V A N N A |

Je lui mimais un "non" de la tête ne pouvant plus parler a cause de sa main fermement placée sur ma bouche. Je laissais glisser quelques larmes voyant le spectacle qui se tramait devant moi. Mon bras allait se faire désarçonner et je n'aurais rien fais pour l'en empêcher.

Il appuyait lentement la pointe du couteau sur ma peau ferme, je ferma les yeux et poussa un cri étouffé. Il faisait pénétrer la lame profondément et fit des traits de façon a former un "A". Mon sang commençait a recouvrir le sol et il le regardait avec fierté comme si ça lui plaisait de voir mon sang s'écouler de mon bras.

Il ôta le couteau et le remit aussitôt pour finir le prénom que j'avais longtemps caché. Je criais de douleur et gémissais, j'essayais de me débattre mais rien n'y faisait, plus je bougeais, plus le couteau se rapprochait de mon os. Je suffoquais a chaque fois qu'il ôtait le couteau de ma chair.

Il s'attaqua au "N" et enfonça profondément le couteau dans la plaie, mon sang gicla sur son visage et je pleurais de tout mon cœur, tout mes sens étaient emmêlés.

- Allez, plus qu'une lettre. Me rassura-t-il en séchant mes larmes avec le revers de sa main.

Une fois qu'il eut finit, il se releva et j'ouvris difficilement mes yeux. Je pleurais a chaudes larmes en bredouillant des choses incompréhensible. Rien ne pouvait surpasser cette douleur la, c'était tellement douloureux que je n'arrivais plus a sentir mon corps entier. Le sang coulait a flot sous mes regards impuissants.

Je me détestais de n'avoir rien pu y faire, j'aurai du le frapper et me relever puis partir loin d'ici mais je savais pertinemment qu'il me retrouverait pour finir ce qu'il avait commencé.

Il sortit son cellulaire et me prit en photo. Je ne savais pas ou il pouvait trouver toute cette méchanceté et tout ce courage pour faire infliger a un être humain qui était censé être comme lui tout ce qu'il venait de faire.

- Qu'est ce que tu en penses ? Me dit-il en me montrant l'image. Mes cheveux noirs baignaient dans mon sang, mon regard était livide, ma bouche enflée était rougie, une marque de sa main s'était dessinée sur mon visage et mon bras ensanglanté ou l'on pouvait a peine lire mon prénom était moins "musclé" que l'autre. C'est beau n'est ce pas ? Je ne répondis pas. Comment ne pouvait on pas pleurer en voyant mon piteux état ? Je sens que ça te plait. On pourrait écrire Bonner sur ta jambe. Qu'est ce que tu en dis ? Proposa-t-il en effleurant le haut de ma cuisse.

Je frissonna a son léger effleurement. Ce garçon retenait toute mon attention, il était si mystérieux, si neutre que je n'arrivais pas a le cerner et cela m'énervait de tout cœur. Je m'étais toujours acharnée a toujours tout contrôler dans ma vie ou dans la vie des autres. Je ne faisais pas souffrir physiquement mais mentalement. J'aimais la façon dont les gens pensaient de moi, j'aimais quand quelque chose les tracassaient a mon égard, qu'ils mettent tout leur esprit pour a la fin ne recevoir aucun renseignement sur moi si ce n'est que l'annonce de mon départ dans le quartier. Je savais que je ne les hantais que brièvement et qu'ils trouvaient vite une autre distraction.

J'allais m'évanouir a cause du sang qui ne circulait pas assez dans mon organisme. Je sentais que j'allais m'en aller et que ma respiration allait s'arrêter d'une minute a l'autre. Je n'avais jamais ressentis une sensation pareil et je ne souhaite a personne de ressentir ces effroyables choses.

- Ça c'est pour mes couilles. Il me donna un coup de pied dans les côtes. Je gémis fortement. Et ça c'est pour m'avoir traité d'imbécile. Il m'écrasa le bras qu'il avait fait souffrir quelques minutes auparavant. Je cria. Oh et je suis Louis, enchanté de t'avoir rencontré.

Connard.

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VOILÀ LOL MMDRRRRRRR JE SAIS PAS POURQUOI JE RIS

ARIANA.

job | L.T. |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant