8-Un Secret

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mercredi.  Mon jour de la semaine que j'aimais le plus et j'ignore encore pourquoi. Ce matin là j'étais nauséeuse, ma tête me faisait terriblement mal et j'étais très fatiguée. Je me leva avec difficultés et me dirigea dans la salle de bain. Je marchais pas très droit et ma tête commençait à tourner. Je sentis une main me retenir, m'évitant de finir parterre.

- Julia ça va ? Tu n'as pas l'air bien.. Tu devrais retourner dans ta chambre te recoucher.

Ethan me regardait avec inquiétude.
Je retourna directement me coucher et je me réveilla dans l'après-midi.
Mon estomac criait famine et ma gorge était sèche. Je descendais l'escalier et  m'apprêtais à entrer dans la cuisine lorsque j'entendis des voix qui provenaient du salon. Ces voix ne m'étaient pas inconnues. Je me cacha derrière le mur du couloir et observa la scène de ma cachette improvisée.
Je n'en croyais pas mes yeux !
Devant moi, dans mon salon, se tenaient mon père, mon frère et LUC.
Il parlaient doucement, sûrement pour éviter que je les surprenne.

- Elle n'est pas encore prête à savoir..
- Ethan, ça fait déjà un an.. Elle ne pourra pas rester dans l'ignorance éternellement. Luc avait une voix et une attitude sèrieuse.

Mais de quoi parlaient-ils? Qu'est ce que j'ignorais?

Mon père prit la parole:
-Je sais que c'est important pour toi Luc, mais je pense pas qu'elle soit en état de savoir.

- Monsieur, elle ma parler de ses rêves..je crois que c'est un signe qui signifie qu'elle est sur la bonne voie pour comprendre.

- Je ne sais pas..
Ethan coupa la parole à mon père:
- Papa, je pense que tu devrais faire confiance à Luc et ne pas sous-estimer Julia. Il est grand temps pour elle de savoir. 

Mes muscles commençaient à me lâcher. Mes oreilles bourdonnaient. Ils me cachaient tous quelque chose et cela depuis longtemps. Je me sentais trahis par les seules personnes qu'il me restais. Ils me mentaient tous depuis je ne sais quand. Mais de quoi parlaient-ils? Et que signifiaient mes rêves?
Je me dirigea en courant vers la porte d'entrée et claqua la porte en sortant.
Je courais sur le bord de la route en direction de la forêt. De notre forêt, celle ou on allait Eliot et moi. Mes larmes coulaient sur mes joues et mes yeux étaient brouillés par les larmes. Je courais encore et encore.
Mes muscles me disaient de m'arrêter mais mon cerveau me disait de continuer.

EtrangèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant