Chapitre 1

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Pdv Kyoya :

Moi : C'est quoi exactement le chat de Chester ?

Loona : Tu n'es qu'un inculte. C'est le chat du conte "Alice au pays des merveilles"... Et il est plutôt cinglé.

Ikuto : Ça se confirme...

Des poupées mises ensemble formaient un lustre. Elles étaient sérieusement amochées et avaient un poignard planté dans un de leurs yeux.

Les étagères étaient inclinées "version tour de Pise". Dessus, il y avait d'autres poupées en très mauvais état ainsi que d'autres jouets qui avaient l'air de nous suivre du regard et qui n'avait pas seulement l'air d'ailleurs. On marchait à présent dans un couloir sans fin.

Loona restait collée à Ikuto... Mais pas trop quand même. J'avais l'impression que cette aventure allait les rapprocher... Par contre, elle m'en voulait. C'était certain. Un silence de plomb régnait et l'atmosphère était assez lourde. Jusqu'à ce que Loona le rompe.

Loona : J'en ai marre. On ne sortira jamais vivant d'ici. J'ai l'impression d'être observée non stop. De plus, cela fait depuis deux heures qu'on marchent dans ce couloir sans pour autant apercevoir la sortie.

Ikuto : Il ne faut pas perdre espoir. Le chat de Chester n'a qu'une lubie : celle de nous rendre fou. Alors il faut tout faire pour ne pas le devenir.

Loona : Tu ne vas tout de même pas me dire que tu crois qu'on va sortir ? Alors que de toute évidence, on va mourrir. Il n'y a que moi, qui flippe ici ou quoi !

Amu : Non Loona, bien au contraire. Mais on ne doit pas le montrer au chat, aussi non il va savoir qu'on a peur. Même Kyoya flippe je parie.

Moi : Même pas ! Il en faut beaucoup pour me faire peur.

Loona : Donc là en fait, nous sommes en train de "jouer" à chat et bien évidemment nous sommes les souris poursuivies par notre prédateur. C'est à peu près ça ?

Ikuto : Tu peux voir ça comme ça. En tout cas tu n'auras rien à craindre tant que je... euh... je veux dire nous sommes avec toi.

Moi : Espèce de crâneur !

Ikuto : On t'a sonné à toi ?!

Moi : Ding dong ! Maintenant oui.

Ikuto : Ah ah ah. Trop drôle. T'en as d'autres, des blagues pourries ?

Moi : Bah ça va. J'essaye de détendre l'atmosphère. Euh, tout le monde, je suis désolé de vous avoir entraîné là-dedans. Surtout toi Loona. En plus tu m'avais prévenu.

Loona : C'est bon je te pardonne. Après tout, tu n'es pas mon meilleur ami pour rien, petit débile.

Petit débile, Loona m'appelait souvent comme ça. À croire qu'elle aimait me surnommer comme ça. On aboutissait à la fin du couloir infinissable.

Moi : C'est une blague j'espère !

Amu : Incroyable ! On est revenu au point de départ !

Ikuto : Ce n'est pas possible. Il doit y avoir une explication rationnelle à tout ça.

Loona : Une explication rationnelle ? Tu crois quoi ? On est sur le terrain de jeu du chat de Chester... Il n'y a donc aucune explication.

Les poupées assises sur l'étagère volaient dans les airs. On aurait dit de la télékinésie. Elles tournaient tout en faisant des cercles. De leurs yeux, coulaient un liquide rouge et poisseux ; sûrement du sang.

Loona collait de plus en plus Ikuto et serrait son bras très fort sans quitter le tourbillon de jouets des yeux.

Loona : J'en ai marre ! Je veux partir d'ici !

???: Mais moi je peux vous aidez à vous en allez, ma petite !
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