J'agite mes bras de toutes mes forces, en vain car les vacanciers présent sur la plage ne comprennent pas, ils ne voient pas que je suis entrain de me noyer.
Je suis à bout de force, j'essaie de faire comprendre à quelqu'un, peut importe qui sur la plage, que je vais mourir, là, d'un instant à l'autre. J'essaie de crier, je crie de toutes mes forces mais aucun son ne sors et les seules réponses que j'obtiens sont de chaleureux signes de la main et l'eau qui s'engouffre dans ma bouche, dans ma gorge et dans mes poumons, plus les minutes passent et plus il y a d'eau qui entre, m'empêchant de respirer.Je vais mourir, d'une seconde à l'autre. Je n'ai plus aucunes force, je perds conscience petit à petit et les touristes, sur le sable et en pleine santé, croient encore et toujours que je les saluts.
Je peine à garder la tête hors de l'eau, mes jambes et mes bras fatiguent, il est temps que je lâche prise et que je me laisse couler.De toute ma misérable et petite vie je n'ai jamais pensé mourir comme ça, dans un accident de voiture ou dans un crash d'avion à la limite, mais en me noyant face à des dizaines de personnes me saluant, ça jamais.
Je n'aurais pas dû m'enfoncer aussi loin dans l'océan, j'en ai conscience, mais à ma décharge, les courants m'ont pris au dépourvu et je n'ai pu revenir sur le rivage mal grès les efforts que j'ai pu fournir.
Je m'en vais ça y'est, je perds conscience, mon esprit commence à divaguer et j'ai perdu toute mon énergie ou presque.
C'est avec mes dernières pensées, à ma famille et mes amis, que je pars définitivement de ce monde, salué par les touristes en bord de mer.- Ce n'est pas un salut, c'est une noyade.-
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Fly Away. ©
Документальная прозаJuste des textes, juste des dialogues, juste des pensées, juste moi. • Laissez moi crever, j'vous que j'le ferai en beauté. • • La normalité n'est qu'une référence donnée. • • J'écris pour vivre les aventures que je ne trouve pas dans la réalité. • ...