Jeremy reprend:
- Mais ce que je veux avant tout c'est qu'on me pleure quand je mourais. Tu vois je veut être important pour quelqu'un. La mort ne détruit pas les morts, elle détruit les vivants.
- ...
je ne savais que dire, c'était si vrai. pour combattre le Mal qui me ronge il ne faut pas que je vive, il faut que j'aime.
Mal, tu es un fléaux que les Hommes cherche à éradiquer. Tu es là et tu nous occupe dans notre lutte infinie contre l'ennuie. Tu vie en moi et tu te nourri de mon âme, comme les fourmis se nourrissent du cadavre d'autre insecte. Si on regarde mon âme on verra surement un être vide, rongé par la mort. Mais avant de te quitté je vais aimer et je vais gagner.
j'entend la voix grave et rauque de Jeremy envahir mes oreilles.
- Je te connais pas. Je t'ais vu qu'une fois mais je veux apprendre à savoir qui tu es. Je veux percer ton bouclier qui ne te protège qu'à moitié.
- tes mots sont des lames d'obsidienne qui chaque fois que je les entends comble le vide que protège mon bouclier et un jour elles se retournerons contre lui, j'en suis sûr. Mais je ne serai plus là pour le savoir.
- ... salut...
- Au revoir.
Je raccroche fébrilement le combiné. Tout le monde à des haut et des bas, mais c'est un haut qui restera à jamais gravé dans ma mémoire.
On pourrait ce demander pourquoi les choses sont si compliquées, et bien c'est simple elles ne le sont pas. Pour me libéré du venin qu'est le mal et qui m'empoisonne sans cessent il me suffirait de prendre un aspivenin. Mais pour voir la simplicité de la vie il faudrait déjà voir qu'elle n'est pas compliquée, et je n'en suis pas encore là.
L'homme est un être qui à besoins de tout savoir, de tout comprendre. Il est cabale d'inventer des histoires impossible, invraisemblable pour expliquer une chose, mais quand il n'en ai pas capable il à peur. Il à peur de ne pas détenir le savoir absolue. Il à peur d'être faible. Et c'est pour ça qu'il fait compliqué au lieu de faire simple.
Je prend mon sac et consulte mon emploie du temps. Je vois que j'ai Madame Yokaroubi en français. Je ne l'aime pas. je sens les souvenirs remonté dans le chaos qu'est mon esprit.
- ho arrêtez ça Yasim! et puis Yasim c'est moche comme prénom pourquoi avait vous choisi se prénom? c'est horrible!
- heu... mais c'est pas moi qu'ai choisi c'est mes darons et pis c'est bien Yasim comme prénom. v'avez pas le droit d'm'insulter comme ça.
- ha alors je me suis trompé de personne, elle c'était tournée vers moi, et vous pourquoi vous me regardez comme ça?
Parce qu'on vous passe tous à cause de votre " enfance difficile " mais vous êtes un monstre sans empathie, vous êtes pire que moi. Parce que vous, vous vous croyez supérieur à tout le monde!
- oui.
- quoi oui?
je sais pas, je ne peux pas vous dire que vous êtes conne alors je répond. Oui c'est une réponse, non?
- heu... bah ok.
- Mais hooo vous êtes pas très futé vous in?
comme si j'allais répondre oui! Elle à vraiment une case en moins cette bonne femme!
En faite j'aime plutôt bien se souvenir il est drôle. Une prof à qui on aimerais dévissée la tête c'est cool comme punching-ball imaginaire. Ou pour jouer au fléchette quand on s'ennuie à l'école.
Et voilà je commence à divagué à penser à tout et à rien, dans tout les sens sans aucune logique, sans ordre et sans rapport. Mon esprit et un champ de bataille.
VOUS LISEZ
au bord du gouffre
Non-FictionLe mal me ronge de l'intérieure. Il coule dans mes veine comme le venin d'un serpent. Il me percent jusqu'au dernier souffle. Il se nourri de mon désespoir et rit de mon chagrin. Il m'insuffle la peur, la colère, la tristesse et la haine. Il me corr...