au bord du gouffre

8

Je suis devant mon lycée mon sac sur le dos mes écouteurs aux oreilles. Cette vie monotone est un cercles vicieux sans fin auquel les adultes essaye d'échapper, mais ils ne font que planter un décors différents. 

Je ferme les yeux et je sens les souvenirs refaire surface. 

Juste après l'attentat  de Charlie. Mon professeur d'allemand parle des terroristes

- ses personnes ne méritent pas le titre d'être humain.

Un petit rire cinyque venant de ma part.

- Ha vous pensez? Et vous vous croyez que vous le méritez? Et puis d'abord un homme c'est quoi? Parce que si pour vous un homme doit aider son prochain et faire preuve de sagesse alors on y est pas. Regardez autour de vous on nous  à donné le monde et on a pris l'univers. Chaque jours nous nous detruisons un peu plus et on le sais! Mais que fait on pour arrêter tout ça? Rien! Un enfant ne sais pas que le feu brûle tant qu' on ne lui a pas dit.

Une voix lointaine me ramène à la réalité.

- salut.

- Jeremy!

 Il a à  peine le temps de sourire que son téléphone sonne. Je  tourne la tête pour entendre:

- ta vu Laure elle traîne avec le nouveau.

- ça doit sûrement être parce qu' elle n'a pas d'amis!

- ouais entre bolosse ils se comprennent!

Je sers les poings me retenant de faire éclater un démon qui n'attennd que de sortir. J'ai l'habitude d'entendre toute ces choses qui ne font que me detruir. La solitude elle, ne te juge pas. Elle ne fait que t'accompagner vers la fin. Elle ne fait que t'englober dans une bulle protectrice que tu as envie de percer. Lorsque tu es seul tout chose que tu vois et quelqu'un . L'herbe deviens t'on petit frère, le vent t'on ami, les arbres sont les adultes. Alors tu leur parle et ils t'écoute, mais ils ne te juge pas. 

Je vais me battre encore un peu et je vais mourir quand je le voudrais pas quand les autres voudron. Je vais mourir en leur disant d'aller se faire voir. Moi je ne mourrai pas seul.