au bord du gouffre

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Vous n'avez jamais ressentis comme un poids en vous? Comme si vous aviez une énorme boule de bowling coincé en vous, mais que vous ne pouviez pas l'enlevé? Moi si. ça m'arrive souvent et tout ça à cause d'un complexe d'accomplissement. J'aimerai être quelqu'un. Quant on se ballade sur internet que me nom s'affiche. Lauren Gones écrivaine, scénariste, réalisatrice etc.... Mais je ne suis rien de tout ça. Je suis un vide. A l'extérieure je suis comme tout le monde, mais à l'intérieure je suis vide. 

Je suis plutôt douée en français, mais sans plus.

je suis plutôt forte en science, mais sans plus.

j'écris plutôt bien, mais sans plus.

autrement dit je n'ai aucun talent. Et je suis la sur mon gros pouf à me morfondre, réduit à l'état de larve à penser que je suis une sous merde. 

je suis une balançoire je veux touché le ciel, mais je n'y arriverai jamais et je le sais. 

je pousse un profond soupir et me lève à contre cœur pour me faire à manger. J'attrape un vers qui me glisse des main et vient s'écraser au sol. La brèche de mon âme s'ouvre. La colère m'envahie. je sers les poings. Mes ongles s'enfonce dans ma chair. je sens le sang coulé. ma langue vient rattraper la goutte d'hémoglobine avant qu'elle ne se rependent au sol. Ma respiration se fait plus lente. Ma poitrine se soulèvent avec une lenteur folle. Mon pied droit se lève et vient s'abattre sur le tiroir de la cuisine suivi d'un hurlement de détresse, un appel au secoure qui ne sera jamais entendu. 

les larmes viennent mouillé mes joues et je m'écroule au sol. Je ne gagnerai jamais. La victoire c'est fait pour les battant, les courageux, les audacieux, les forts. Et je ne suis rien de tout ça. 

Je me fait engloutir par l'espoir. Il n'est qu'une illusion sans consistance comme plein d'autre chose. Certain réussissent à s'en servir comme une arme d'autre périssent en s'y accrochant et en vivant dans le dénis de sa véritable nature. Je fait partie de ces gens là.  

j'essaye de toute mes force de m'accrocher à quelque chose de bien en moi, mais il n'y à rien. 

la vie et si injuste. Pourquoi? Pourquoi y à t-il des riches et des pauvres, des gens important et des sous merde, des gens talentueux et des nul. 

je pleure encore et encore; Je ferme les yeux et m'imagine avec des être qui ne me juge pas. Les vaches de chez mes grands-parents, l'herbe, le vent, les animaux et même les bébés. ces dernier me regarde avec leur yeux innocents, avec un sourire qui reste gravé dans vos mémoire, un sourire qui devient la nostalgie de votre avenir. Je ne suis plus ce que j'étais. Je suis froide et distante. 

je ferme les yeux et part. Part dans un autre monde. Oui un monde avec des épées, des dragons, des pouvoirs, des amis....