Chapitre 5 : Une Pluie... En juillet!

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Il me fixe comme si j'étais... étrange. C'est peu être le cas, mais pourquoi parce que je suis indifférente face à ça popularité? Certes je ne saute pas de joie, Je ne deviens pas  totalement hystérique en la présence de personne aussi connu que lui. Pour moi c'est gens font des métiers comme tout le monde... Ils sont juste exposés au grand publique. Il ne mérite certainement pas plus de mérite que... un pompier, oui un pompier qui lui risque SA vie en permanence. Pour moi c'est gens tu les vois à la télé, c'est sympa, ils font passer des émotions à travers leurs chanson, leur jeu d'acteur, où... Bref c'est tout, rien de plus.

Ouaw attends je suis partie loin. je m'arrache à mes pensées.

- Bah c'est cool. Dis-je sévèrement après un instants de silence.

- Pourquoi est tu aussi sèche tout à coup? enfin de plus en plus surtout? Demande -t-il  perplexe.

- Parce que... Vous me dites que je ne suis "pas comme toutes les filles" et que j'ai l'air "inaccessible". En quoi le fais que je ne deviens pas totalement folles comme la majorité filles de mon âge en votre présence, fais de moi que je suis " différente"? Je ne vois pas pourquoi je devrais te traiter différemment.

- D'accord... Tu marque un point.  Chuchote-il avec un large sourire. J'ai juste perdu l'habitude, d'être quelqu'un comme les autre aux yeux des gens. J'ai perdu l'habitude de paraître invisible. plus particulièrement des filles. Il commence à faire la moue. Tu peux cesser de me vouvoyer s'il te plais, Anna?

- Oh et le fais que tu le sois à mes yeux est un problème? Content? je te tutoie.

- Non au contraire... Cela devient trop simple avec les autres filles... Je ne sais même pas si elles m'apprécies réellement. Dit il en parlant d'un air déçu. Oui, très.

Je décolle la glace de mon front et je la pose sur la table. Je pousse la main de Kev', je descends de la table et je passe la porte de la pièce. Je me change et je prends mon sac posé sur un banc dans les vestiaires.

En sortant je m'aperçois qu'il pleut... EN JUILLET. J'habite à 25  minutes, je n'ai pas de d'argent pour prendre le métros. Tant-pis je vais me dépêcher. 

Je relève ma capuche et je trottine sur les trottoir, m'arrêtant aux passage piétons par sécurité, quand au bout de 10 minutes la pluie s'amplifie, ce qui me contrains à m'arrêter pour me protèger à l'entrée d'un bâtiment. Je suis trempée jusqu'aux os. 

5, 6 minute après. Une voiture s'arrête devant moi. La personne à l'intérieur fait descendre la vitre, pour me faire signe de monter. Cette silouette... Encore... Il me suit où quoi?!

Je lui fais non de la tête. J'ai pas envie qu'il m'aide encore. Il insiste. Si je ne monte pas je peux tès bien rester bloquer ici encore 5 minutes comme une demi-heure. Bon, vite je fais quoi? Après tout, maintenant qu'il est là...

J'ouvre vite la portière, et en un claquement de doigts je suis dans la voiture mon sac sur les genoux et attaché. Je lui dis merci et pas un mot de plus.

- Tu habite où? Me questionne t-il

- Trois rues à droite.

Après à peu près une minute de silence il engage la conversation.

- Tu es partie d'un coup tout à l'heure.

- Oui.

- Ça va mieux ta tête?  

- Ouai.

- J'ai l'impression de parler seul.

- J'ai pas trop envie de parler désoler.

- Ok.

On termine le reste du trajets en silence. La voiture s'arrête devant chez moi. J'ouvre la portière, je m'appête à descendre, mais Kev' me coupe dans mon élan

- Quoi? Je lui demande en me retournant.

- J'aurais tord de vouloir de te revoir?

- Peut être.  En parlant avec un sourire forcé.

- Je reviendrais te voir de toute...

une voiture  nous percute, ce qui fait que nous emboutissons celle de devant. Kev' sort de la voiture. Il va à l'avant de la voiture et ouvre le capo. Une fumé grise en sort. Il regarde pendant deux minute et revient. Il avance à pas décidé vers le conducteur. 

Après plusieurs minutes, Kev' revient. 

Il monte dans sa  voiture et essaie de redémarrer le moteur en vain. Il est bousiller. 

- Je vais appeler une dépanneuse. Il dit énerver.

Après avoir raccroché.

- Hé merde! Je dois attendre demain matin. 

- Ah.

Je sors de la voiture et me précipite à l'entrée du bâtiment. Je monte les escaliers J'ouvre la porte à l'aide de mes clefs. Alicia n'est pas là. Je vais poser mon sac dans sa chambre, car moi je n'en ai pas je dors dans le salon. Je commence à me déshabiller pour aller me laver, je n'en peux plus. Je m'apprête à rentrer dans la douche mais quelqu'un sonne à la porte. Sûrement ma cousine. Je mets une serviette autour de moi et j'avance jusqu'à la porte je tourne verrou Je tire sur la poignet et surprise... Le jeune homme est devant la porte. Prise de panique je claque la porte. Je suis à poil sous une serviette mon dieu.

- Anna? Tu peux ouvrir s'il te plais?

- C'est pas vraiment le moment tu vois.

- S'il te plais, je dois attendre que la pluie s'arrête je ne peux pas rentrer chez moi.

- Au cas où tu ne l'aurais pas remarqué je suis presque à poil.

- Bah change toi.

Je pousse grand soupir et je vais enfiler des sous-vêtements un bas de jogging et un tee-shirt. J'ouvre la porte.

-Merci. S'exclame t-il.

- bah de rien, c'est pas comme si j'avais eu le choix.

Le Journal d'une Lycéenne [Kev Adams]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant