Chapitre 14: retrouvaille

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- Tu aura dix-huit ans quand?

- Euh, au moi de septembre, pourquoi cette question?

- Rien.

Puis il redémarre en me laissant dans l'incompréhension.

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- Salut Maman!

- Salut ma chérie!

Je la serre dans mes bras alors qu'elle viens a peine de poser le pied sur le sol de la gare.

- Attends deux secondes que je me sois descendu du train au moins.

- Il est papa?

- Oh, il arrive.

Après un court trajet, nous voilà chez ma cousine, mais cette fois avec mes parents.

Ma mère ne fait que répéter à Alicia que ils vont prendre un hôtel avec mon père, car elle n'a pas la place d'accueil trois personnes. Elle n'as pas tellement tord. C'est limite si elle a de la place pour moi.

- On en parlera après Fanny, on se prends un apéro d'abord.

Ma mère écarquille les yeux.

- Depuis quand tu m'appelle par nom toi? Pourquoi ce n'est plus tatie?

Alicia hausse les épaules en guise de réponse.
Elle sort une bouteille de champagne du frigo puis elle remplit quatre verres.
Nous buvons en prenant notre temps tout en discutant. Mes parents me questionnent sur mon séjour ici. Ils ne sont évidemment pas au courant de ma nuit passée dehors, cela poserais un problème si ils le savaient.

Je me serre un troisième verre de champagne.

- Anna fais attention avec ça, je n'aime pas que tu boives.

Si tu savais papa, dans quel état j'étais il y a deux semaine... Eh bah tout simplement je me retrouverais dans une boîte que l'on mettrais dans un trou, c'est à dire dans une une tombe. En gros je serais morte.

- Ok.

Ma mère intervient:

- Alain, elle a bientôt dix-huit ans.

- Et alors ce n'est pas une raison. Etre majeur c'est juste un titre. Elle est jeune, son corp ne va pas changer d'un coup parce que c'est son anniversaire.

Personne ne riposte.

À vingt et une heure, mes parents quittent la maison pour aller à l'hôtel où ils viennent de réserver une chambre.

Je sens une vibration dans ma poche. Mon téléphone.
Appelle de Sam.
Il faudrait peut être que je décroche pour une fois.

- Salut...

- Salut. Dis - je

- Il faudrait que on parle Anna.

- Je sais...

- Tu rentre quand?

- Je sais pas trop, dans deux semaines peu être.

- Je vais sûrement monter à Paris dans quatre ou cinq jours.

Je reste muette. Je ne sais pas quoi lui répondre. Et puis il veut peut etre juste me voir en simple ami comme depuis trois ans. Après tout, il m'a juste embrassé. Ce n'est pas si grave... Le problème c'est que pour moi ça l'es, car j'ai peur de briser notre amitié, si j'accepte d'aller plus loin...

Le Journal d'une Lycéenne [Kev Adams]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant