Chapitre 7

885 69 1
                                    

La chute me paru durer une éternité. Tout passait au ralenti: le mur, le lierre,...tout était flou.
Les premiers rayons de soleils pénétrèrent dans le bloc, mais moi je restais froide.
Puis ce fut le choc. Mais bizarrement il ne fut pas violent.
Puis le noir. Le black out. La fin.
Enfin...la liberté, je suis libre!! Je suis au paradis.
Euh...est ce que les anges cris comme des fillettes a chaque fois que quelqu'un meurt?
Je ne pense pas...ça veut dire que...je suis vivante?!?!
Mes yeux s'ouvrirent d'un coup. La luminosité du soleil levant (ça se dit ça?)me surpris et je dus re fermer les yeux. Les portes devaient s'ouvrir dans 30 minutes environ. Tous mes muscles souffraient le martyre, je tournai la tête et je vis que le griffeur avait disparu....
Un hurlement comme celui que j'ai entendu tout a l'heure se refit entendre. Je me mis sur mes jambes tant bien que mal, a première vue je n'avais rien de casser, ni de blessures trop grave...j'ai dis a première vue.
Bref je partis en direction des cris a la vitesse d'un escargot car a cause de cette putain de chute de merde (excusez moi je le suis un peu emportée ) je boitillais (c'est a dire, pour ceux qui n'ont pas compris, que je boitais légèrement).
Les cris étaient de plus en plus rapprochés et de plus en plus aiguë.

tssss et après c'est moi la fille...nan mais franchement la! Il y a des limites quand même!!

Soudain je l'aperçus le griffeur la pince dressée au dessus de sa tête menaçant de plonger sur le groupe d'ados plein d'hormones a tout moment.
Ils auraient pu se défendre je pense si ils étaient un peu plus réveillés, mais ce n'était pas le cas.
Leurs yeux emplis de terreur étaient soulignés de grosses cernes noires.
Leur temps de réaction était beaucoup plus lent que moi, blessée, après avoir passé la nuit dan le labyrinthe a courir pour sauver ma vie!!

bon soyons sympa...je ne vais quand même pas les laisser se faire tuer comme ça. Ce serait trop facile

Je me tenais sur la jambe valide et me pencha en avant pour ramasser une grosse pierre grise et rugueuse par terre. Elle était parsemée de petits pics tranchant.

ca devrait faire l'affaire. En espérant que je ne rate pas ma cible. Sinon je suis morte

Je pris la pierre dan la main droite et le rabattis en arrière, tendis mon bras gauche en avant et observa chaque mouvement du faucheur... Une phrase me revint en tête. Je ne savais même plus qui me l'avait dite cette phrase.

Avant d'attaquer, il faut bien observer sa proie, chercher ses faiblesses. Et c'est quand tu les a trouvés que La tu peux attaquer.

Et c'est alors qu'une idée me vint a l'esprit...

sa pince est sa force, mais aussi sa faiblesse: sans elle, le faucheur ne peut rien faire. Il y a aussi ses yeux qui ne sont pas protégés

Mais vu qu'il était de dos, cela me semblait difficile d'atteindre ses yeux...
Je décida donc de m'attaquer a sa queue, je repris la pierre en main, visa....je restais dans cette position quelques secondes. Puis je tira. La pierre toucha le faucheur, mais pas au bon endroit.

"-alors ma petite tu es dans la merde..."

((Oui il m'arrive de temps en temps de parler de moi a la troisième personne voir de parler toute seule))

bon il ne fait pas que tu leur montre que tu es faible

Le griffeur se tourna lentement vers moi, me scrutant de ses petits yeux rouges injectés de sang. Je lui criai

"-C'EST MOI QUE TU VEUX CONNARD!!!! ALORS ÉLOIGNE TOI D'EUX!!!OK?!!!
ALLEZ VIENS!!!!VIENS AFFRONTER UN ADVERSAIRE A TA TAILLE ESPÈCE DE FAUCHEUR DE GRIFFEUR DE MERDE!!!!!!!!"

Le garçons encore un peu dans les vapes me regardaient comme si j'étais folle.
Le faucheur fonça sur moi, mais l'adrénaline me fit oublier tout, la mauvaise nuit, la fatigue, le danger, la douleur....
Je voulu lui décocher une flèche en pleine tronche, mais mon carquois était vide...

oh non mon arc et les flèches ont dus tomber lors de la chute!!

Je repartis en courant vers l'endroit préposé de ma chute et peu deux-trois flèches éparpillées au sol ainsi que mon arc qui trainait a quelques centimètres de la.
A partir de ce moment la, tout passa au ralentis, comme dans un film. Je me vis me retourner a temps pour éviter l'arme fatale avant de passer entre ses jambes et de repartir en courant vers l'une des portes. J'avais pris de l'avance car, comme moi, le griffeur était un peu sonné par sa chute.
Je me vis m'arrêter devant les grandes portes grises et fermées du labyrinthe.
Je me vis pendre une flèche dans le carquois, mon race dans la main.
Je me vis encocher la flèche sur la corde. L'acier de la flèche sur celui de mon arc produisait un son mélodieux que j'aimais a entendre. Maintenant j'étais dans mon élément, au centre de l'action, la ou tout se joue, la ou chaque erreurs est fatales, je savais que c'était la que j'aimais être. La corde se tendis au maximum et menaçait de lâcher a chaque instant.
Je vis le faucheur arriver au loin et je me mis a l'observer il accourait et ses pas lourds résonnaient et faisaient trembler le sol. Puis tout s'enchaîna: je lâchais le corde qui se détendis en moins de temps qu'il le faut pour le dire.
La flèche fila a toute allure vers sa cible et je fis mouche: la pointe de la flèche s'enfonça dans son œil droit.
Le faucheur hurla de douleur se tordant dans tout les sens pour essayer d'arracher se qui était fiche dans son œil.
Je dégaina ma machette et couru vers lui. Il ne me remarqua même pas alors j'en profita sauta sur sa queue et coupa les fils qui étaient relié a la pince et tout s'écroula dans un bruit de métal.
Le faucheur, je pense, pris peur et courru vers les portes qui commençaient à s'ouvrir dans un fracas assourdissant.
Je récupéra ma flèche ensanglantée et partis récupérer les autres. J'étais épuisée.
Je m'allongeais donc sur un tas de paille situe non loin de la mais suffisamment éloigné de cette bande de cons: quand je dors j'aimerais avoir la paix. Puis ferma les yeux en repensant a mon sois disant frère
Ou était il? Est ce qu'il allait bien? Qui était il?Est ce qu'il était encore en vie?

•••••••••••••••••••••••
Je sais j'ai pris beaucoup de retard alors pardonnez moi svp je vous aime
Kiss❤️

Le labyrintheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant