Chapitre 10

742 54 3
                                    

-tu as pleuré?

Point de vue saïlyss

Ma famille me manquait, ma maison me manquait, cette grande villa au bord de la plage. C'était l'un des seuls endroit de la planète qui n'avait pas été touché par les éruptions solaires.
La maison était entourée d'un grand jardin avec au bout un petit chemin qui menait jusqu'à la plage.
J'y était heureuse.

Quelque chose d'humide me coula sur la joue.

Zut je pleure, pensais je.

Je reniflais un bon avant de regarder mon collier. Il était simple:une petite chaînette en or avec un petit médaillon fermé.
Prise d'une grande curiosité, je l'ouvris et tomba sur une photo assez ancienne. En effet cette dernière était un peu jaunie.
Sur cette photo nous pouvions voir une grande femme ma mère, un bel homme assez musclé mon père et chacun d'eux portait dans ses bras un enfant. Mon père portait un petite fille blonde. Je devina tout de suite que c'était moi; et ma mère quand a elle portait un petit garçon, un peu plus vieux que moi...

Mon frère.... Rooh je répartis, me dis je en les sentant couler le long de mon visage.

J'essayais tant bien que mal de les arrêter. Mais il n'y avait rien a faire. Foutues hormones!!!!

"-tu as pleuré? Me fis une voix derrière moi.

Je me retourna d'un coup. Je ne l'avais pas entendus arriver.

"-Thomas... Que me vaut cet honneur.

-tu ne réponds pas a ma question...

-je ne vais pas te répondre. J'ai ma fierté quand même..."

Je vis un timide sourire sur son visage.

"-pourquoi est ce que tu as pleuré?

-pfff... C'est... Ma famille,... Elle me manque. Beaucoup, énormément (nda:un éléphant ça trompe énormément 😂)

-comme tout le monde.

-Mouais.

-allez viens, on va manger... "

Je le suivit jusqu'à la <<salle a manger>>. Ce n'était pas vraiment une salle: elle était ouverte, avec pour se protéger de la pluie un toit fait de branchages et de feuilles, mais qui tombait en ruine.
Cette <<pièce>> était éclairée par des lanternes a l'ancienne. La lumière était donc douce, mais on y voyait pas grand chose non plus. Je ne pus m'empêcher de faire cette remarque a Thomas qui rigola.
Nous rejoignames donc ces jobards avec un grand sourire sur nos lèvres.
Cette bande de garçons remplie d'hormones nous dévisageait comme si nous venions d'une autre planète.

"-Thomas, fait l'homme au sourcils bizarre, peux tu partager ton hilarité, s'il te plait qu'on s'amuse un peu?

-en fait, répondis je a sa place, il n'y a absolument rien de drôle. C'est ce mec la qui rigole pour rien.

-je ne te parlais pas le bleu.

-alors pour ton information, parce que apparemment du n'as pas bien compris ça, je suis une fille. Donc ce serait <<la bleue>> avec un -e a la fin du con...

Le labyrintheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant