Paper - chapter two

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Wednesday 2nd September, 6h02 a.m.

J'ai émis un bâillement. Debout dans la cuisine, en pyjama rouge qui ne couvrait pas beaucoup de mon corps tellement il faisait chaud, je réfléchissais à ce que j'allais bien pouvoir mettre dans mon bol. Quand je décidai enfin à bouger, pour aller ouvrir le placard, j'émis un grognement. J'étais rarement de bonne humeur, le matin, quand le placard se révélait vide. J'allais me rabattre sur les céréales, quand un bout de papier, derrière le grille pain attira mon intention. Généralement, je n'étais pas attiré par le papier, mais bizarrement, aujourd'hui, j'avais l'impression que ce jour n'était pas général. Mais ça, ça devait être à cause de la rentrée. Foutue rentrée. Le retours des devoirs.

Je pris le papier en soupirant, et le dépliait. C'était un mot qui m'était destinée :

"Aujourd'hui, tu as oubliée. Mais sache que tu n'oublieras pas éternellement. Et eux, ils ne t'ont pas oublié. Ils savent, Hayden. Reste sur tes gardes."

Je repliais le petit mot et le glissais à sa place initial. Ça devait être encore une foutue blague de mon père, pour que je n'oublie pas de bien travailler, et d'être parfaite en toutes circonstances. Perso, je voyais pas trop l'intérêt.

Je me suis contentée de boire mon lait chaud, du coup.

6h17 a.m.

Cette fois, c'était mon armoire que je fixais comme une idiote. Je me rappelais pourtant m'être dit : "Hayden, cette année, tu prépareras tes affaires la veille, pour éviter de perdre un temps fou à essayer des vêtements avant de partir en cours". Le truc, c'est que je ne me rappelais pas l'avoir fait la veille. En fait, je ne me rappelais pas du tout, ce que j'avais fait la veille, c'était un gros vide noir dans ma tête. Je savais que je dormais pas, vu que je me rappelais avoir regarder l'heure sur mon ordinateur, avoir mis mon pyjama, et mettre coucher avec un gros mal de tête. Ne pouvant pas résister à la tentation de savoir ce que je faisais vers 23 heures, j'abandonnais mon armoire, pour me connectée sur mon ordi, et commençais à chercher dans les dossiers, ma boîte mail, mon historique google... Mais rien. Bon, après tous, je n'avais peut-être que regarder l'heure sur l'ordinateur. Oui, ça devait être ça. Et si je ne me souvenais pas de ce que j'avais fait, c'est que ça ne devait pas être plus intéressant que ça, et c'était sûrement à cause de mon mal de tête.

Après m'être convaincue de ces informations, je me choisis une tenue assez simple, je ne me sentais pas d'humeur. J'ai vérifié que j'avais fait mon sac, puis je suis partie à mon nouveau collège à pied. La marche n'allait pas me faire de mal, en plus, je me sentais mal demandée à mes parents adoptifs de m'emmener au collège en voiture, après le discours que je leur ai sortit l'autre jour sur l'importance des entraînements physiques chaque jour... Du coup, j'étais forcée à ne pas aller au collège avec des talons trop hauts, si je voulais pas me tordre la cheville (encore).

Je marchais tranquillement, jusqu'à mon nouveau collège. Bridge School. C'était pourri comme nom, mais, de toutes façons, les noms des écoles n'avaient pas été choisis par des personnalités. Parce que franchement, appelé son collège "Pont Ecole", bah, c'était nul.

En arrivant, je restais un moment a fixé le monde tourner devant moi. Le collège privé dans lequel on m'immissait se dressait sur deux étages, avec des petites fenêtres partout, et les murs en brique, ressemblant plus à une prison qu'à autre chose. Je déglutis, ça allait être flippant de rentrer là-dedans, et je redoutais le moment, où j'allais devoir y être contrainte. Tout le monde se retrouvait. Et ils débordaient tous de joies, comme si ça faisait genre... des années qu'ils s'étaient pas vu. Pour ma part, je n'attendais qu'une seule unique personne...

Je jetai discrètement des regards autours de moi à la recherche de cette dite personne... Ça me faisait bizarre de l'avouer, mais elle m'avait manquée. Mais j'avais beau chercher, je ne voyais qu'un attroupement de personnes autours de je-ne-sais-quoi. Je me suis approchée pour entendre de quoi ils parlaient tous, vu que les listes des classes étaient affichées plus loin. Je tendis l'oreille, et devins rouge de honte, quand je me rendis compte que c'était le directeur de l'établissement qui parlait en personne ! Bien sûr, je ne le voyais, ni ne l'entendais. Je décidai de me frayer un passage à travers la foule... Je ne savais pas, mais j'avais presque doublé tout le monde... Je me faufilai devant le premier sans savoir que celui-ci ne serait pas d'accord... Et alors, là, je dois avoir autant de chance qu'un poisson pané, mais le type brun et grand qui m'empêchait de voir, et que je venais de gruger, me poussa au centre du groupe, là où était le directeur, les profs et tous le blabla. Je sentais tous les regards converger vers moi, et entendais le murmure qui parcourut l'assemblée, tandis que je retombais sur le sol, la tête la première. Ma tête tournait, et mes idées n'étaient pas clair. Je sentis le sang giclé de mon crâne, comme on casse un caillou sur un rocher. Je voulais hurler, mais le son ne sortait pas de mes lèvres. Hurlant en silence. Tandis que j'entendais des voix se précipitée vers moi. Je rouvris les yeux, juste le temps de voir une main m'attrapée, puis tout fut noir.

Je sais que c'est court, mais je voulais laisser le suspens... J'essayerais de faire mieux après, le couple arrive très bientôt ;) ! Un vote pour être prévenu(e) - Sarah

You're Hayden / Layden / [en pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant