Wenesday 2nd September 5h30 p.m
Les cours étaient finis depuis deux heures, donc, quand je sortis de l'infirmerie, le collège était vide et je me sentais bien plus libre. Il n'y avait plus aucun élève. Mason. Liam. Ils étaient partis, après qu'une infirmières les ai fait sortir de force. J'avais l'impression de n'être qu'une poussière qui s'envolait vers le vent, tellement c'était calme et apaisant. La solitude devrait être un cours. J'ai souvent été seule et j'aime ça, comme certaines personnes aiment manger ou d'autres, aiment faire les magasins. Est-ce que quelqu'un pourra comprendre cela un jour ? Que je ne suis pas faite pour vivre entourée ? Que je risque ma vie dans un collège ? Je ne suis pas capable de vivre avec des gens, car je ne suis pas capable de les aimer, d'avoir confiance en eux. Tout le monde se cache pour ne montrer que le plus avantageux d'eux-même, mais la plupart du temps, ce n'est même pas eux-même qu'ils montrent. Ce n'est qu'une face de ce que peux être le monde.
J'avais une envie pressante de visiter les toilettes. Une odeur de chew-gum mélangée à celle de la colle planaient doucement dans l'air et je pouvais entendre les oiseaux pépiers en haut des arbres. Je passais devant les ranger de casiers bleus me détendant au fur et à mesure. Je me rendis au portail gris, et l'escaladai. Je sentais mon pouls s'accélérer, mais je ne ralentis pas ma course vers la maison. Je cherchais déjà mes clefs dans ma poche, mais ne les trouvais pas. La seule chose que j'y trouvais, était un simple mot :
"Tu n'y échapperas pas comme ça, Hayden. Seule tu n'y arriveras pas, mais ne t'inquiète pas, nous sommes là. A moins que... si, inquiète-toi."
Ok... Je savais pas vraiment comment le prendre, mais ce qui était sûr, c'est que quelqu'un m'avait volé mes clés. Je jurai intérieurement. Heureusement, j'avais encore mon portable, et j'appelai mon meilleur ami, tremblante.
- Allo ? fit une voix à l'autre bout du fil. Hayden, ça-va ?
Je ne répondis pas. Quelque chose d'horrible se produisait devant mes yeux. Du sang. Mon pouls accéléra, et je respirai bruyamment, de plus en plus vite. Mon Dieu. Quelles étaient ces choses ? Tout d'un coup, je fus parcourue par une décharge électrique. Cela ne dura qu'un très court instant, mais quelque chose sembla me quitter.
Devant moi, il n'y avait plus rien d'autre que les balançoires du jardin des voisins qui bougeaient au rythme du vent. A moins que... J'étais pourtant sur que quelque chose se tenait là, quelques secondes auparavant.
- Non, rien, répondis-je, finalement, en déglutissant.
Je raccrochai, ne laissant pas le temps à Mason de me dire un mot de plus, même si je fus certaine d'avoir entendu un cri. Un faible cri, comme une prière avant de mourir.
En tous cas, j'étais sur d'une chose, la mort s'était tenue devant moi, quelques secondes plus tôt.
A moins que ce soit moi qui soit morte.
9h p.m.
J'étais en train de m'empiffrer devant MTV, quand le téléphone fixe sonna. En temps normal, j'aurais laissé la tâche d'aller décrocher à ma mère, sauf que là, le bruit me rappelait celui que j'avais entendu pendant que j'étais à l'infirmerie. Je me précipitais dessus pour l'éteindre. Numéro masqué, affichait le téléphone.
J'appuyais sur le téléphone rouge, et m'apprêtai à repartir m'asseoir, quand le téléphone re-sonna. C'était le même numéro. Je me penchai pour appuyer sur le bouton rouge, quand mon doigt glissa sur le bouton vert.
Prise d'adrénaline, je décrochai le téléphone de son socle, et prit une voix tout à fait professionnelle, récitant par cœur la voix que j'avais si longtemps entendu :
- Bonjour, vous êtes bien chez PizzaSprint, que puis-je faire pour vous ?
Il y eut un moment où je crus que mon interlocuteur allait raccrocher, quand une voix rauque, comme venue de loin, me répondit très distinctement :
- Mourir...
Mon sang ne fit qu'un tour, et le téléphone m'échappa des mains, s'écrasant non sans bruit sur le sol. Ça y est, je devenais folle. Je l'avais sentie ce matin, en me réveillant, maintenant, cela me revenait, j'avais des trous de mémoire sur ce que j'avais fait hier soir, mais pas seulement sur hier soir, en fait, mais sur toutes ces onze dernières années. Je restai paralysée plusieurs secondes prenant conscience de la situation.
Cela devait être une voix dans ma tête. Cela devait être à cause de mon accident. Oui, cela devait être ça. Tout d'un coup, je me rappelai le papier que j'avais trouver dans ma poche. Je fouillais frénétiquement cette dernière, à la recherche de ce foutu papier. Mais il n'était nul part. Dans aucune des deux. Je revins sur mes pas pour voir s'il était quelque part mais il était restait introuvable. Puis je me rappelais que ce n'était pas le seul que j'avais reçu aujourd'hui. Quelqu'un m'harcelait ou quoi ? Je tentais de reprendre calmement ma respiration. Tous ça devait avoir une explication rationnelle.
Une sonnerie retenti et je laissais échapper un cri surprise. Cela provenait de mon portable. Complètement paniquée je le cherchais partout, jusqu'à ce que je le trouve dans mon sac, à sa place. Le numéro n'était pas masqué mais n'était pas non plus dans mon répertoire. J'inspirais à fond et décrochais.
- Allo, bonjour, vous appelez pour confirmer la commande de trente-cinq poulets ?
En temps normal, j'aurais éclater de rire, mais là, j'étais beaucoup trop nerveuse, je voulais savoir si j'étais folle.
- Hein ? répondit la voix à l'autre bout du fil. Excusez-moi, je me suis trompé de numéro.
- Attendez ! m'entendais-je dire. Vous préférez peut-être les vaches ? Nous avons des vaches ! Des belles vaches de campagne ! Je vous en fais cinquante une et soixante-quinze les deux !
- Euh, non, merci, désolée.
Il raccrocha précipitamment. Au moins il ne rappellera pas.
Pourtant, vingts secondes plus tard, mon téléphone commença à diffuser Beyoncé.
Je lui jetai un coup d'œil, c'était exactement le même numéro. Apparemment quelqu'un cherchait absolument à me joindre.
- Oui, allo ?
- Allo, Hayden ?
Mon cœur palpita. Cette voix, à la façon qu'elle avait de prononcé mon prénom, un visage se dessina dans ma tête. Et mon cœur palpita. Des cheveux de couleur blé, un nez droit légèrement retroussé, des pommettes encore seyantes et un visage rond d'enfant.
- Oui, c'est moi.
- Salut, Hayden, c'est Liam ! Tu sais ton sauveur...
- Je sais qui tu es, dis-je un peu trop précipitamment à mon goût. Désolée, me repris-je.
- C'est pas grave, tu dois être encore choqué, fit-il compréhensif.
Il ne pouvait pas savoir à quel point.
- Qu'est-ce que tu veux ?
Ma voix tremblait encore des récents événements.
- Hayden ? Ça-va ?
Non, ça n'allait pas.
Je raccrochais, ne voulant pas discuter d'avantage avec lui. Je n'avais pas le temps pour ça, j'avais peut-être besoin d'être internée.
Bon, désolée, je ne sais pas quoi dire... euh... désolée... mais pour ma défense, c'est TRÈS TRÈS dur d'écrire de Teen Wolf ! Vous avez vu la partie b de la saison 5 ? Elle est trop bien !!! Bon, je ne sais pas quoi dire, c'est pas une scoolfic que je voulais faire, mais faut pas oublier que dans les premières saisons c'était un peu ce genre. Mais j'ai eu une super idée vous inquiétez pas ! Voilà, bisous. - Sarah
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You're Hayden / Layden / [en pause]
Fanfiction- Ça-va ? C'est qui ce type ? Tu le connais comment ? Qu'est-ce qui t'es arrivée ? J'ai eu vent de quelques rumeurs, mais c'est tout. C'est vrai que t'es allée à l'hôpital ? J'ai détaché mon regard du tableau noir (en vérité il est vert), pour tour...