Wenesday 2nd September, 12h12 a.m.
- Elle s'est réveillée ! s'écria une voix de femme au-dessus de moi.
Mince, moi qui aurait bien voulu dormir encore un peu, il a fallut que je fasse un cauchemar, et que je réveille en sursaut ! Par instinct, (et par habitude) j'ai rabattu la couette sur mon visage. Blanc. Ce n'était pas normal. Ma couette n'était pas blanche. En fait, après avoir papillonné plusieurs fois des yeux, je me rendu aussi compte que ce n'était tout simplement pas une couette, mais une couverture. Je mis ça sur le coup de la fatigue, et enleva tout d'un coup la couverture d'au-dessus de mon corps. Une fois sans couverture, je me rendis compte que je n'étais ni dans ma chambre, ni seule. Le plafond étaient blancs, hauts, et s'étendaient sur bien plus de surface que ma chambre. Mais le pire, c'était que des femmes en blouses blanches, s'avançaient dangereusement vers moi, en discutant tous bas. Tout d'un coup, tout m'est revenu. La rentrée, la foule dense, l'homme qui me poussait, le sang coulant de mon crâne et... la main qui m'a sauvé. Je devais retrouver qui m'avait sauvé. Peut-être Mason, mon meilleur ami ? Non, la main était d'une couleur clair, et il avait la peau mate. Qui alors ? Pendant que les questions fusaient dans mon esprit, les femmes en blouses blanches se rapprochaient toujours plus de moi. Je ne voulais pas qu'elles ne me touchent, je ne voulais pas qu'elles ne me fassent du mal. Je bondis sur mon lit, m'accroupissant, pratiquement sur les barrières du dos de mon lit.
- Oh, oh, du calme ! s'exclama un homme en blouse blanche, qui surgit tout d'un coup de derrière de l'encadrement de la porte, en se précipitant vers moi.
Je le reconnu immédiatement, c'était mon père adoptif. Il travaillait à l'hôpital... A l'hôpital ? Ça voudrait dire que je suis à l'hôpital ?!
- Papa... C'est toi ? dis-je d'une petite voix.
- Oui, c'est moi, ma puce... me murmura-t-il en prenant ma tête entre ses bras, les mains dans mes cheveux.
- Je suis à l'hôpital ? demandai-je d'une voix tremblante, cette fois.
- Tu y étais. Ça fait une demi heure, que nous t'avons ramenée à l'infirmerie de ton collège...
- Papa ?
- Oui, ma puce ?
- Je hais ce collège.
- Je sais, je sais...
Nous restâmes un bon moment comme ça, sans rien dire, jusqu'à ce qu'une infirmière, toussote, et casse l'ambiance. Je levais les yeux vers mon père, et lui murmurai apeurée :
- Ne la laisse pas me toucher...
Depuis toute petite, pour une raison dont je ne me souviens plus la cause, je hais les hôpitaux, je hais le fait de ne pas être dans la confidence, quand il s'agit de moi, je hais qu'on me touche pour faire des expériences sur moi, donc je hais les médecin et les infirmières. A part mon père bien sûr.
Celui-ci a soupiré, puis a fait signe à l'infirmière de partir, et qu'il allait s'occuper de moi.
J'essayais de sortir du lit, mais mon père me mit son bras devant mon ventre, pour m'empêcher de passer.
- Minute papillon...!
- Mais papa... Je me sens très bien !
- C'est pas parce que tu te sens très bien, que ça veut forcément dire que tu vas bien, rétorqua-t-il.
Je me rallongeai en grommelant qu'en plus de ça, il fallait que ça tombe pile le jour de la rentrée. C'était clair : j'avais la poisse.
- Je vais... commença mon père.
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You're Hayden / Layden / [en pause]
Fanfiction- Ça-va ? C'est qui ce type ? Tu le connais comment ? Qu'est-ce qui t'es arrivée ? J'ai eu vent de quelques rumeurs, mais c'est tout. C'est vrai que t'es allée à l'hôpital ? J'ai détaché mon regard du tableau noir (en vérité il est vert), pour tour...