You're Hayden / Layden / [en pause]

Fall - chapter four

 Wenesday 2nd September, 01h53 p.m.

 Je le regardai dans les yeux, attendant ma réponse.

 - Hein, Liam, pourquoi tu t'intéresse tant à moi et à mes problèmes ?

 J'ai crut qu'il ne répondrait pas, jusqu'à ce qu'il me regarde enfin, et arrête de marcher.

 - Parce que... je suis sympa, lâcha-t-il simplement.

 - Waow. Serviable et modeste, on aura tout vu, dis-je ironiquement.

 Il changea brusquement d'émotion, devenant plus froid.

 - Tu sais que si je te lâche, tu tombes ? Alors, fais gaffe à ce que tu dis.

 - Je peux très bien marcher toute seule, rétorquai-je, même si j'en étais pas totalement sûre.

 - Ah, ouais ? J'aimerais bien voir ça...

 Il eut un petit rire moqueur.

 - Ouais, regarde.

 Je me mis droite, et enlevai son bras de sous mes épaules. J'avançai quelques pas, satisfaite.

 - T'as vu ? dis-je en me retournant.

 Mauvaise idée. Trop tard, je m'étalai de tous mon long... sur Liam, tombant, dans ses bras. Au sens propre, bien sûr. Forcément. Je me sentis rougir, et Liam souriait de toute ses dents. Je n'aimais pas ce sourire. Ce sourire moqueur.

 - Ouais... j'ai vu, fit-il, non sans rire.

 - Oui, bon, ça-va... grommelai-je. Aide-moi à me relever.

 Ma réplique lui déclencha un nouveau rire, suivit de la deuxième sonnerie. Génial, en plus de ça, j'étais en retard en cours.

 - Allez, dépêche-toi...

 - Oui, bon, ça-va...

 Le blondinet sourit, face aux yeux noirs que je lui jetai, puis repassa un bras sous mes épaules.

 - Tu sais, tu pourrais te montrer plus reconnaissante face à ton sauveur.

 Sa voix n'avait pas vraiment de reproche et j'ai deviné qu'il voulait juste m'embêter.

 - Oh, mais je suis désolée, mon sauveur bien aimé... dis-je avec une voix théâtrale.

 - Oula... s'exclama-t-il. N'en fait pas trop, quand même !

 - Ah, parce que tu croyais que j'étais sérieuse ?

 - Bah, oui, tout le monde est sérieux, quand il s'agit de Liam Dunbar !

 Je souris malgré moi.

 - Onzième du nom, chuchotai-je.

 - Quoi ?

 - Onzième du nom, répétai-je plus fort, en dirigeant mon regard vers lui.

 - Pourquoi onzième ?

 - Je sais pas. T'as onze ans, non ?

 - Bah, ouais... C'est là, enchaîna-t-il, en me désignant une porte du menton.

 207. Salle 207. Il toqua à la porte.

 - Entrez !

 Liam ouvrit la porte, et je sentis une deuxième fois tous les regards converger vers nous.

 - Oh, vous devez être Liam, et toi, Hayden, c'est ça ? dit la prof d'une voix douce.

 C'était une jeune femme, mince, les cheveux brun relâchés, qui devait avoir dans les 40 ans. Elle nous regardait avec la même expression que Liam quand il m'avait trouvé dans le couloir, vingt minutes plus tôt, l'inquiétude.