J'étais assise sur le bord du trottoir, trop saoul pour tenir debout. La soirée était fini depuis... enfaîte je ne savais pas vraiment, longtemps en tout cas puisque j'étais à présent seul sur mon trottoir. Je regardais les voitures passer d'un œil vide et je rigolais parfois a la vue d'un passant plus saoul que moi.
Je vis alors une belle voiture rouge, très profilé, je ne su pas trop pourquoi je me décidais alors à rentrer chez moi. Je marchais, enfin plutôt titubais, en m'accrochant à tout ce que je pouvais.
Après ce qui me semblais être une longue marche je voyais enfin mon immeuble. C'est alors qu'un homme en apparence plutôt normal me passa devant, il attira tout de suite mon attention sans trop vraiment savoir pourquoi, je le suivais donc du regard. Il marchait tranquillement à la rencontre d'un homme qui n'avait rien de particulier, il arriva à sa hauteur et je vis un éclat dans sa main gauche. Je compris de quoi il s'agissait lorsque l'inconnue planta le marcheur.
Mon sang ne fît qu'un tour, mon esprit jusqu'alors embrumé ce fît de plus en plus claire, mon cœur accélérera et une petite voix me disait de fuir, de courir aussi loin que possible, mais j'étais comme hypnotisé par cet homme, je ne pouvais pas détourner mon regard de cette scène glaçante. Je voyais le couteau remonter lentement le long de l'abdomen puis de la cage thoracique du malheureux. C'était horrifiant mais captivant.
Tout à coup le corps tomba ce qui me ramena à la réalité. J'étais parfaitement alerte, sans doute grâce à l'adrénaline qui parcourait mes veines. J'eus alors une violente nausée, à cause de l'alcool ou de ce que je venais de voir, je ne savais pas vraiment, je vomis tout de même ce qui eut pour effet que le tueur ce retourne vivement vers moi. Je vis alors son visage, ses yeux était remplie de folie et le rictus qu'il arborait était pour le moins effrayant, l'éclairage de la lampe de rue accentuent encore son faciès peu gracieux.
Il s'approcha alors lentement de moi jusqu'à ce que je sente son souffle chaud sur mon visage.
"Tu verras, ça ne fait pas trop mal, me murmura t'il à l'oreille"
A cette phrase mon cœur rata un battement, c'était comme si il avait compris avant moi ce qui allait ce passer.
Je la sentit, la lame, s'enfoncer en moi avec une faciliter que je n'aurais pas soupçonnée, j'avais mal mais je ne pouvais plus émettre le moindre son pour une raison que j'ignorais. Je la sentit remonter, lentement, déchirer mes chaires. L'homme était content, cela semblait être jouissif pour lui de me voir souffrir de la sorte. Peu à peu la peur que je ressentais fut remplacée par de la haine et de la résignation et à la fin, c'était très étrange, mais j'ai ressenti de la compassion pour cet être infâme. Je me senti alors tomber à terre et ce fut le noir complet.
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Voila pour cette première histoire, n'hésitez pas à commenter que ce soit positif ou négatif tant que vous restez dans le politiquement correcte :)
