Hey salut bande se fou, ce soir ce n'est pas réellement de l'horreur (à vous de me dire) mais bon promis demain s'en est :)
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La soirée battait son plein. Je me déhanchais sur la piste de danse comme un diable. J'avais sans doute un peu trop bu mais cela importait peu à vrai dire. C'était la plus belle fête de toute ma vie sans aucun doute.
Je ne connaissais pas la moitié des gens mais tout le monde s'en ficher royalement. L'alcool coulait à flot et le DJ ne ralentissait jamais.
Tout à coup je ressentis un malaise, comme si une main glacé s'était posée sur mon dos pour s'en aller immédiatement.La musique se coupa d'un coup et je poussait un soupir de dépit. Alors un horrible hurlement retentit me forçant à porter mes mains aux oreilles. Je senti alors un mouvement de panique traverser le monde qui m'entourais. Je la vit alors, la raison de cette peur irraisonnée. C'était une magnifique fille brune. Elle était plutôt grande et musclée. Je lui aurais donné environ dix-sept ans. Le seul problème chez elle était le fait qu'elle sois en train de tuer les invités.
Mon premier réflexe avait été de reculer jusqu'à ce que je le heurte au mur. Puis ça avait été comme si mon corp refusait à se soustraire à ce danger mortel. Je ne bougeais plus, immobile tels une statue de cire. Je la regardais subjugué par sa folle danse.Elle se mouvait avec la grâce du cygne et la mortalité du serpent. Elle enchaînais ses mouvements, chacun plus beau et mortel que le précédents. Laissant libre court à une fureur qui semblait longtemps refoulé. Ses longs cheveux volaient derrière elle formant de grandes arabesques.
C'en était hypnotisant tant c'était beau et violent.
Je me rendit compte alors de ce que je venais de voir, de ces assassinats, ou plutôt de ce massacre. La peur me tétanisa, je ne respirais presque plus. Je m'appuyais contre le mur pour ne pas tomber. La meurtrière se tourna vers moi. Ses yeux d'un bleu profond donnaient l'impression de tomber dedans. Elle avait le regard brûlant si c'était possible. Je trouvais que chaque petite perle de sang sur son visage lui donnaient une beauté et un charme incomparable, mélangeant magnificence et violence à la fois.
Elle se rapprochait inexorablement de moi, et je restais planté là, subjugué par tant de beauté et de violence.
Lorsqu'elle arriva à la hauteur, je pu sentir la tension palpable qui nous unissait. Elle fixa son regard dans le miens et fit remonter le canif qu'elle tenait vers ma gorge, avant de l'enfoncer brutalement, me laissant sans souffle. J'entendis un gargouillis peu ragoutant et me sentais tomber au sol tels un pantin dont on aurait coupé les ficelles.
Puis ce fut le noir complet, plus aucun son ni aucun bruit, plus la moindre lumière ou odeur, et encore moins de contact.